Les sorties DVD/Blu-Ray du mois de décembre 2016 - Cinéma

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• Mis en ligne le 01 Jan 2017 17:44

Le compte à rebours avant les fêtes de fin d’année est bel et bien lancé ! Alors, pour tous ceux et celles qui n’auraient pas encore fait leur lettre au Père Noël, ou qui seraient quelque peu en retard dans leur course aux cadeaux, voici une sélection de films qui promettent de faire des heureux au pied du sapin. Merci qui ?

Adapté d’un comics particulièrement populaire au Pays de l’Oncle Sam, Suicide Squad éclabousse au vitriol le mythe du super-héros. En mêlant savamment action et fantastique, le tout saupoudré d’un politiquement incorrect pour le moins jouissif, David Ayer va bien au-delà de tout ce à quoi nous étions en droit de nous attendre ! Comprenez par là que le réalisateur américain ne fait pas dans la dentelle et nous transpose sur grand écran les nouvelles aventures des « Big Bad » les plus hilarants de toute l’histoire du cinéma !
Face à une menace aussi pressante que transparente, l’agent secret Amanda Walker (Viola Davis) se doit de réagir avant qu’il ne soit trop tard ! Aux grands maux, les grands remèdes et, pour tenter d’enrayer ce phénomène qui plane désormais telle une épée de Damoclès au-dessus de l’humanité tout entière, elle réunit une armée de scélérats de la pire espèce. De Harley Quinn (Margot Robbie) à Deadshot (Will Smith) en passant par Le Joker (Jared Leto) ou encore Capitaine Boomerang (Jai Courtney), les dix salopards sans foi, ni loi vont se jeter tête baissée dans une mission suicide jusqu’au moment où ils vont découvrir le pot-aux-roses. Ne supportant pas d’avoir été le dindon de la farce, l’escadron du suicide va alors se rebeller pour rendre la monnaie de leur pièce, à leur manière bien sûr, à ceux qui se sont risqués à vouloir le sacrifier…
Dans le sillage d’un certain Deadpool qui lui a assurément ouvert la voie, Suicide Squad s’inscrit dans la même veine débridée. Même si on peut déplore un déséquilibre notable entre la première et deuxième partie, le film oscille peut se targuer de jouer la carte de l’originalité dans un univers quelque peu embouteillé ces dernières années à Hollywood. Vendue comme une version punk du genre, Suicide Squad transgresse les codes en confirmant bel et bien que D.C. continue de grignoter lentement, mais sûrement, le territoire Marvel qu’on croyait impénétrable. Des super méchants aussi vilains que transgressifs et qui vont vous faire passer un super moment entre amis ou en famille !

Depuis sa plus tendre enfance, Rebecca (Teresa Palmer) a la phobie du noir. Un véritable handicap qui lui a souvent attiré les railleries de son entourage, tant et si bien qu’elle a tout fait pour s’en débarrasser. Et, alors qu’elle quitte le cocon familial, elle pense enfin avoir surmonté ses terreurs enfantines. Elle était toutefois très loin de se douter que son petit frère Martin (Gabriel Bateman) allait hériter des mêmes angoisses qui ont bien failli lui faire perdre la tête.
Pire encore, toute la famille ne va pas tarder à comprendre qu’une entité malfaisante, mystérieusement liée à leur mère Sophie (Maria Bello), erre dans les couloirs de la maison familiale une fois la nuit tombée pour flanquer la frousse à tous ceux qui se risqueront à croiser son chemin. Ne supportant plus de subir les agissements de cet esprit maléfique, Rebecca va alors prendre le taureau par les cornes en essayant de lever le voile sur les origines de ces phénomènes surnaturels avant qu’il ne soit trop tard. Mais ce qu’elle s’apprête à découvrir dépasse tout entendement… et surtout dans le noir !
Adaptation du court métrage éponyme que le cinéaste David F. Sandberg a réalisé en 2013 dans son appartement en Suède avant de créer un buzz en le lançant sur les réseaux sociaux, Dans le noir peut se targuer d’être la bonne surprise horrifique de l’année écoulée ! En utilisant les effets spéciaux avec parcimonie et en privilégiant l’obscurité totale à la lumière bleue, le metteur en scène suédois facilite ainsi l’immersion des téléspectateurs dans on œuvre.
Quelques jours seulement après la sortie de Dans le noir sur le grand écran américain, une suite du film a été signée par la Warner Bros. En dépit d’une hémoglobine distillée à dose homéopathique, l’esthétique hyperréaliste et particulièrement glaciale du long-métrage ont largement conquis le cœur des fans d’un genre qui a assurément le vent en poupe ces dernières années à Hollywood ! Ajoutez à cela une ambiance sonore oppressante, des apparitions furtives inquiétantes, de gros plans sur des visages horrifiés et vous aurez vite fait de vous recroqueviller au fond de votre fauteuil. Du frisson, en veux-tu… en voilà !

À l’approche des fêtes de fin d’année, la Paramount sort enfin le troisième volet de la nouvelle adaptation cinématographique de la saga Star Trek ! Après avoir fait les beaux jours des sériesmaniacs de 1966 à 2005, et avoir connu un second souffle cinématographique plus récemment grâce aux nouvelles adaptations de J.J. Abrams, la cultissime série de science-fiction va connaître prochainement un nouveau lifting sur le petit écran. Mais en attendant, passons à ce Star Trek Sans Limites !
Et, comme il fallait s’y attendre, le réalisateur Justin Lin (Fast & Furious 4, 5 & 6) joue indubitablement la carte de l’originalité pour se démarquer des deux précédents opus, Stark Trek et Stark Trek Into Darkness, mis en scène par J.J. Abrams. Dans ce dessein, le cinéaste taïwanais opte pour un rythme nettement plus échevelé. L’équipage de l’USS Enterprise (toujours composé de Chris Pine, Zachary Quinto, Simon Pegg, Karl Urban et Zoe Saldana entre autres) en proie à de nouvelles menaces intergalactiques. Pire encore, il doit faire face à un nouveau « Big Bad » campé par Idris Elba, héros de la série à succès Luther et dont les véritables intentions demeurent nébuleuses.
En pleine mission de sauvetage à l’autre bout de la galaxie, nos héros tombent dans une embuscade, le capitaine Kirk, Spock et le reste de l’équipage sont contraints d’atterrir en catastrophe sur une planète inconnue. Privés de leur vaisseau et livrés à eux-mêmes, ils vont devoir tenter de survivre sur cette terre ô combien hostile ! Côté nouveauté, l’actrice franco-algérienne Sofia Boutella, vue récemment dans Kingsman : Services Secrets, est également de la partie cosmique !
Après avoir envahi de nouveau le grand écran de nos salles obscures préférées en août dernier, Star Trek Sans Limites promet également de faire des heureux en vidéo et au pied du sapin ! Marquant comme il se doit l’histoire de la saga en renouant avec l’esprit de découverte et d’exploration de la série originelle, cette suite très attendue peut s’enorgueillir d’être un véritable tourbillon d’action. Au fil d’une intrigue rondement menée, le film qui va lentement, mais sûrement, rebattre les cartes…

Après une première trilogie portée par Matt Damon et un quatrième volet baptisé Jason Bourne : L’héritage sans Damon et avec Jeremy Renner dans le rôle principal, l’interprète inoubliable de Will Hunting reprend du service en tant qu’espion sans patrie, ni passé ni mémoire et tiré de l’imagination fertile distillée dans les best-sellers de Robert Ludlum. Et, pour marquer comme il se doit le come-back très attendu de l’acteur américain dans la peau du célèbre héros qu’il a incarné pour la dernière fois sur grand écran en 2007, Paul Greengrass, le réalisateur britannique du cinquième opus simplement baptisé Jason Bourne, propose un retour aux sources du mythe. Pour ce dernier, également metteur en scène de La Mort dans la Peau et La Vengeance dans la Peau, c’est également un bon moyen pour renouer avec son genre cinématographique de prédilection !
Au casting, on retrouve non seulement Julia Stiles (Nicky dans La Vengeance dans la Peau), mais aussi de nouvelles recrues de choix comme Alicia Vikander (Son of a Gun), Tommy Lee Jones et Vincent Cassel qu’on ne présente plus et qui seront aux trousses de l’emblématique agent-tueur malgré lui. En effet, ce dernier a été contraint de sortir de sa retraite anticipée consécutivement à l’activation d’un nouveau programme développé par un groupuscule plus pervers que tout ce qu’il a pu affronter jusqu’à présent. Ce dernier, dont les desseins dépassent de loin les prérogatives étatiques, a pour but ultime d’instrumentaliser la terreur grâce à Internet et, ainsi, engendrer le chaos. Dès lors, tout va s’enchaîner à un rythme effréné pour notre héros pourchassé par cette sombre organisation…
Du simple film d’espionnage au thriller d’action ébouriffant, Paul Greengrass nous réinvite à pénétrer le monde sans pitié de Jason Bourne, un thème pas vraiment original, mais toujours aussi bien exploité par le cinéaste. Aux antipodes de ce qui se fait de plus spectaculaire en la matière, Jason Bourne dépasse les banalités habituellement associées au genre grâce à une touche de modernité qui banalise les petites imperfections de cette course-poursuite infernale.

Comme le dit si bien le vieil adage : quand le chat n’est pas là, les souris dansent ! Comprenez par là qu’une fois les propriétaires d’un immeuble partis, leurs animaux décident de se retrouver pour partager ensemble les derniers potins, succomber à leurs péchés mignons ou encore organiser des fêtes pantagruéliques. Et, alors que les animaux domestiques filent des jours heureux, Max (Philippe Lacheau/Louis C.K.) un Jack Russell pourri gâté par sa maîtresse Katie (Rachel Arditi/Ellie Kemper), voit son quotidien bouleverser lorsque celle-ci adopte un nouvel animal de compagnie, un dénommé Duke (François Damiens/Eric Stonestreet) et gros bâtard mal léché de surcroît !
Alors que deux mondes les séparent, nos deux compères vont devoir mettre leurs dissensions de côté, et ce, pour mieux retrouver leur appartement avant le retour de Katie. Perdus dans les rues de New York, ils vont devoir ensemble surmonter de nombreuses embûches qui vont lentement, mais sûrement, faire naître une amitié indéfectible entre eux…
Si vous avez toujours rêvé de savoir ce que pouvaient bien faire vos petites bêtes à poil en votre absence, cette comédie d’animation familiale est faite pour vous ! En effet, Comme des bêtes tente de répondre à sa manière à cette question. Aux commandes de cette comédie poilante, on retrouve les Studios Illumination responsables des Minions ou encore Moi, Moche et Méchant. Deux gages de qualité pour tous ceux et celles qui hésiteraient encore à se procurer la vidéo ou encore à l’offrir pendant les fêtes de fin d’année ! Avec son rythme effréné bercé par une bande-son jazzy signée Alexandre Desplat, ses gags tordants et ses nombreuses références cinéphiles, Comme des bêtes s’inscrit dans la plus pure tradition du « buddy movie », certes, mais animalier ! Une différence qui fait assurément mouche en cette fin d’année !

Depuis toujours, un vieux sculpteur sur bois répondant au doux nom de M. Meacham (Robert Redford) passe le plus clair de son temps de libre à narre des contes sur les aventures d’un féroce dragon qui sévirait non loin de là, au fin fond de la forêt voisine. Mais pour sa fille Grace (Bryce Dallas Howard), une garde forestière émérite, tout ceci n’est que le fruit de son imagination ô combien fertile !
C’était sans compter l’intervention du destin qui va mettre sur sa route un certain Peter (Oakes Fegley), un garçonnet, sans famille ni foyer, qui prétend partager son quotidien avec un dragon gigantesque baptisé Elliott. Son signalement correspond en tout point aux particularités physiques dépeintes dans les histoires abracadabrantesques racontées par son vieux briscard de père.
Afin de lever définitivement le mystère sur cette légende urbaine, la jeune femme va alors mettre tout en œuvre pour en apprendre un peu plus sur l’énigmatique Peter. Épaulée par Nathalie (Oona Laurence), la fille de Jack (Wes Bentley), le propriétaire de la scierie, elle va livrer l’enquête et récolter tous les indices qui lui permettront de percer le secret de cette incroyable histoire…
Remake du film éponyme et culte réalisé par Don Chaffey en 1978, Peter et Elliott le Dragon peut de nouveau se targuer d’être un astucieux mélange entre animation et prises de vue réelles. Pour l’occasion, le réalisateur américain David Lowery a fait appel à WETA Digital, l’agence d’effets spéciaux de Peter Jackson (excusez du peu !) pour donner vie à la nouvelle mouture du célèbre cracheur de feu. Et histoire de marquer son grand retour, Disney nous a réservé de nombreuses surprises à tous ceux et celles qui auront la chance d’avoir la vidéo sous le sapin ! À consommer sans aucune modération en famille…

En vogue depuis quelques années, les reboots et autres suites envahissent nos salles obscures préférées. Après les Tortues Ninja, Star Trek, Spiderman, X-Men, les 4 Fantastiques et autres Avengers, Sony Pictures surfe ouvertement sur la vague en confirmant sa volonté de voir aboutir par moins de 16 projets, incluant la résurrection de S.O.S Fantômes, les deux suites inespérées de Bad Boys, le chapitre final de Resident Evil, la nouvelle version de Jumanji ou encore le très attendu Dark Tower. Mais revenons à ce qui nous intéresse plus spécifiquement, ici, soit le reboot créatif de S.O.S Fantômes.
Mis en chantier en octobre 2014 avec Paul Feig (Les Flingueuses) aux commandes, ce nouvel épisode 100 % « girl-power » n’a aucun lien avec les précédents. En effet, Erin Gilbert (Kristen Wiig) et Abby Yates (Melissa McCarthy) sont deux écrivaines en herbe. Et alors qu’elles se disputent les droits de leur dernier ouvrage tentant de prouver l’existence des fantômes, les premières hostilités ectoplasmiques se font ressentir, ici et là, à Manhattan…
Face à cette déferlante de suites et autres redémarrages, doit-on en conclure qu’Hollywood est en panne d’inspiration ou alors qu’elle préfère se concentrer sur des licences juteuses, plutôt que sur des scripts originaux ? En dépit du fait que ce reboot 100 % féminin de S.O.S Fantômes la lourde tâche de succéder dignement, tant artistiquement que commercialement, aux œuvres originelles, il n’en demeure pas moins une pure comédie d’action fantastique qui comblera de bonheur les fans du genre ! Même s’il souffre d’un manque évident de rigueur au niveau scénaristique, le film s’inscrit dans la lignée de ses prédécesseurs et nous propose une confrontation inédite entre nos nouvelles héroïnes et de vieux ennemis remis au goût du jour. Gorgé d’effets spéciaux délicieusement terrifiants et saupoudrés à l’humour potache, S.OS Fantômes vous fera sans nul doute mourir de dire. Gags et action à gogo… de quoi divertir petits et grands ! À noter qu’en parallèle, Sony sort également les coffrets remastérisés des œuvres d’origines.

Pour fêter comme il se doit le 35ème anniversaire de la sortie du Mad Max premier du nom, la Warner Bros commercialise un coffret spécial Noël. Baptisé Mad Max High Octane – Voiture, ce dernier ravira sans aucun doute les fans de la première heure qui vont certainement le rajouter sur leur liste adressée au Père Noël après avoir lu ces quelques lignes !
Obsédé par un lourd passé qui n’a de cesse de le rappeler à l’ordre, Mad Max (Tom Hardy) semble désormais intiment convaincu qu’il doit avancer en cavalier pour tenter de survivre en ce bas monde. Malgré sa nouvelle philosophie de vie à laquelle il essaie tant bien que mal de ne pas déroger, il se retrouve embarqué, bien malgré lui, par un groupe de personnes partageant un but commun, celui de sillonner la Désolation à bord d’un véhicule militaire conduit par l’Imperator Furiosa (Charlize Theron). En outre, ces derniers tentent de fuir la Citadelle où l’infâme Immortan Joe (Hugh Keays-Byrne), qui s’est fait marauder un objet unique, dicte sa loi sans vraiment se soucier des répercussions inéluctables. Furibond et particulièrement galvanisé par sa soif de pouvoir qui lui monte incontestablement à la tête, ce seigneur de guerre ne tarde pas à dépêcher ses sbires pour débusquer inlassablement tous ceux et celles qui se risqueraient à entraver son ascension…
L’idée d’un quatrième Mad Max a germé longtemps dans la tête de George Miller depuis 1997. Les nombreux échecs commerciaux du réalisateur, scénariste et producteur, ajoutés aux nombreuses difficultés de production et autres reports incessants de tournage, ont fait que ce quatrième opus n’est sorti qu’au printemps 2015 dans les salles obscures, soit trente ans après le dernier volet. Mais force est de constater que notre attente n’aura pas été vaine, tant le résultat final est à couper le souffle ! Même si Mel Gibson n’a pas pu se glisser à nouveau dans le costume du mythique Max Rockatansky, c’est le comédien anglais Tom Hardy qui reprend fièrement le flambeau dans la peau de l’un des plus célèbres antihéros du Septième Art. Avec plus de 80 % d’effets visuels réalisés sans trucages informatiques, avec de véritables véhicules, de vrais cascadeurs, des maquillages authentiques, une interprétation irréprochable, un rythme sans faille, une réalisation menée tambour battant et un scénario fin ficelé, Mad Max : Fury Road revisite le mythe et explose les codes pour donner un sérieux coup de lifting à un genre quelque peu tombé en désuétude ces dernières années à Hollywood, mais qui gagne ainsi un second souffle.

En pleine effervescence politique, et ce surtout depuis l’élection très controversée de Donald Trump à la tête de la première puissance mondiale, il est toujours bon de se plonger dans la culture afin de s’évader quelque peu. Et c’est d’ailleurs ce que la Warner Bros vous propose avec la sortie du Coffret Eastwood Anthologie comprenant les 50 films répartis sur plus de soixante ans d’une carrière ô combien mouvementée ! Au-delà du simple acteur, Clint Eastwood est devenu au fil des ans un réalisateur émérite adoubé par ses pairs, et ce, malgré ses engagements politiques en totale inadéquation avec ses œuvres.
De Pour une poignée de dollars à American Sniper, en passant par J. Edgar, Gran Torino ou encore Million Dollar Baby, ces coffrets anthologiques vont vous retracer la carrière de ce virtuose du 7ème Art. Que ce soit devant ou derrière la caméra, Clint Eastwood a toujours su briller au firmament des étoiles hollywoodiennes pour mieux trouver la place qu’il mérite. Conjuguer vie d’acteur et vie de réalisateur, le défi était grand. Mais force est de constater que l’homme semble bel et bien l’avoir relevé ! Avec un patriotisme débordant, ce discret touche-à-tout passe d’un sujet à l’autre avec son insolent talent qui en ferait pâlir de jalousie plus d’un metteur en scène !
Que dire de plus sur ce monstre sacré du cinéma, si ce n’est que son œuvre magistrale et indémodable va continuer d’inspirer, et encore pour très longtemps, la jeune génération de réalisateurs ? Alors, si vous souhaitez faire mouche au pied du sapin, vous savez ce qu’il vous reste à faire !

Au sein d’une charmante bourgade anglaise, l’épicurienne et artiste dans l’âme Louisa (Emilia Clarke), « Lou » pour les intimes, coule des jours paisibles et profite allègrement des joies que lui apporte la vie sans vraiment se soucier du futur. Sans vraiment d’ambition professionnelle, elle se contente d’enchaîner les petits boulots, et ce, afin de permettre à ses proches d’éviter, tant que faire se peut, les fins de mois difficiles !
De son côté, Will Traynor (Sam Claflin) s’est forgé une solide réputation de Golden Boy. Mais son ascension a été stoppée nette lorsqu’il a été victime, deux ans plus tôt, d’un accident. Désormais paralysé, le jeune homme d’affaires n’est plus que l’ombre de lui-même. Cynique et profondément aigri, il n’a de cesse de se rattacher à son passé étincelant qui le ramène inéluctablement à son présent morose. Alors que tout les sépare, Lou va accepter de travailler comme aide-soignante auprès de cet accidenté de la vie, lequel pourrait bien à ses côtés recouvrer le goût de vivre… et de l’amour !
S’inscrivant dans la plus pure tradition des comédies romantiques, Avant toi n’en demeure pas moins un drame. Adaptation du roman éponyme écrit par Jojo Moyes, romancière britannique née en 1969 l’année de l’amour, le long-métrage n’est pas sans nous rappeler certaines des œuvres les plus mythiques du genre dont la voie a été ouverte par le cultissime Love Story (1970) de Arthur Hiller qui demeure, encore à ce jour, la référence du genre. En dépit du fait qu’Avant toi peut plus prétendre à jouer dans la même cour qu’Un Automne à New York (2000) ou encore Entre deux rives (2006), le long-métrage souffre sans nul doute d’un certain manque de consistance qu’Emilia Clarke et Sam Claflin se sont efforcés de compenser par leur brio. Reste que ce drame romantique vous amènera à vous interroger sur l’une de questions les plus existentielles qui soient : sommes-nous maîtres de notre destin ? Un conseil, prévoyez les mouchoirs !