Les sorties DVD/Blu-Ray du mois d'octobre 2016 - Cinéma

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• Mis en ligne le 30 Oct 2016 14:13

Il faut bien se l’avouer, l’été est fini et la rentrée est bien là avec ses aléas climatiques et tout ce qui va avec ! Alors, quoi de mieux qu’un bon film pour se remonter le moral ? Pour ce faire, voici une sélection de films pour lesquels une séance de rattrapage s’impose en DVD, Blu-Ray voire 3D. Merci qui ?

Avez-vous déjà rêvé de retourner vivre chez vos parents ? Un rêve pour certains, un cauchemar pour d’autres, c’est en tout cas ce qu’il arrive à Stéphanie (Alexandra Lamy), quarantenaire que la vie n’a pas épargnée, puisqu’elle est contrainte de retourner vivre chez sa mère, Jacqueline (Josiane Balasko). Même si elle est accueillie à bras ouverts, la jeune femme va rapidement déchanter en passant non seulement ses journées dans appartement surchauffé et dans lequel Francis Cabrel passe en boucle.
Entre les parties de Scrabble endiablées et les conseils maternels déplacés dont elle se passerait volontiers sur sa façon de mener sa vie, Stéphanie va devoir apprendre la patience. Sans compter que lorsque le reste de la famille débarquera pour un dîner, ce sera « règlements de compte à OK Corral » et tout le monde en prendra plein son grade !
Après avoir cristallisé les affres de l’amitié sur grand écran dans Barbecue, Eric Lavaine s’attaque à la famille, et plus précisément aux secrets et autres conflits familiaux qui peuvent exister au sein d’une cellule familiale, et ce, jusqu’à l’explosion salutaire ou libératrice. En signant une comédie corrosive sur ce que les sociologues du monde entier aiment à appeler la « génération boomerang », le cinéaste français met en lumière un problème sociétal moderne qui pourrait frapper chacun d’entre nous sans crier gare. En s’inspirant ouvertement de la vue d’une de ses proches amies, il nous livre Retour chez ma Mère, une tranche de vie criante de vérité, truffée d’humour noir et qui vous promet de passer un très bon moment en famille ou entre amis. Bienvenue dans les malheurs de Stéphanie !

Comme tous les étés, le Camping des Flots Bleus ouvrent ses portes dans le sud de la France, permettant ainsi aux amis de longue date, Jacky (Claude Brasseur) et Laurette Pic (Mylène Demongeot), Paul Gatineau (Antoine Duléry), fraîchement divorcé de Sophie (Mathilde Seigner), et le fameux Patrick Chirac (Franck Dubosc) de se retrouver et de partager ensemble de nouvelles aventures. Une fois n’est pas coutume, Patrick décide de s’initier aux joies du covoiturage, mais il se retrouvera pris à son propre piège. Comprenez par là qu’il aurait dû traverser la France avec Vanessa (Armonie Sanders), mais il devra se contenter de trois jeunes dijonnais, à savoir Robert le charmeur (Cyril Mendy), Benji le beau gosse (Louka Meliava) et José le volubile (Jules Ritmanic). Pire encore, une fois tous arrivés à destination, Patrick devra, en plus, partager sa tente et sa couche avec ses trois nouveaux acolytes qui vont lui en faire voir des vertes et des pas mûres !
Après le succès des deux premiers volets, le réalisateur français Fabien Onteniente se devait de clôturer comme il se doit l’aventure cinématographique au sein des Flots Bleus et c’est désormais chose faite avec Camping 3 ! Considéré à juste titre comme le meilleur des trois, non seulement pas téléspectateurs, mais aussi la critique, vous vous régalerez sans nul doute en assistant, confortablement assis sur votre fauteuil, aux dernières aventures de Patrick Chirac et toute sa clique ! Avec humour et fraîcheur, Franck Dubosc parvient une troisième fois à rendre crédible son personnage complètement stéréotypé, certes, mais qui vous fera hurler de rire ! Alors si vous faites partie de ceux qui esquissent un sourire rien qu’en entendant son nom, courez de ce pas vous procurer la vidéo de Camping 3 et, pourquoi pas, le coffret de la trilogie complète pour tous ceux et celles qui voudraient prolonger leur plaisir…

Depuis quelques années, le 7ème Art côtoie de plus en plus souvent l’univers des jeux vidéo - et réciproquement ! Les fervents admirateurs du désormais jeu culte l’attendaient avec impatience et voilà que Warcraft daigne enfin ouvrir son premier chapitre cinématographique des années après avoir contaminé les joueurs du monde entier ! À l’instar de l’œuvre originelle, la trame scénaristique de Warcraft : Le Commencement germe au sein du pacifique royaume d’Azeroth. En proie à une guerre intestine, sa civilisation doit affronter une redoutable race d’envahisseurs emmenés par une horde de guerriers Orcs déchaînés fuyant un monde à l’agonie et en vue d’en asservir un autre. Et, tandis qu’un portail interdimensionnel s’ouvre pour connecter les deux mondes, les uns doivent faire face au chaos, alors que les autres tentent de résister à l’extinction. Deux héros vont alors se lancer dans cette bataille infernale pour essayer de sauver les siens…
Que ceux qui craignaient une adaptation bâclée d’un jeu qui cartonne se rassurent, cette première mouture est réussie et ne trahit aucunement l’œuvre dont elle s’inspire, même si quelques défauts sont à déplorer ! Depuis quelques années, les adaptations de jeux vidéo sont particulièrement prisées à Hollywood. Mais si certaines ont été de franches réussites (Final Fantasy, Lara Croft : Tomb Raider), d’autres se sont vautrées dans le ridicule (Mortal Kombat ou encore Donjons & Dragons). Alors, qu’en est-il de World of Warcraft ? Et bien, elle est tout simplement divertissante… à condition d’éviter de la disséquer avec un regard d’aficionados !
En effet, il y a seulement quelques années, le pari semblait difficile à relever, du fait que W.O.W n’était qu’un simple MMO RPG pixellisé pour accros du joystick ! Mais force est de reconnaître que Duncan Jones a su sortir l’artillerie lourde pour mieux nous proposer des scènes d’action ébouriffantes et autres effets spéciaux démentiels, dont l’enchaînement témoigne d’un rythme sans faille. On déplore toutefois que la trame scénaristique ne soit restée qu’à l’état de pitch... Une chose est néanmoins certaine, bon nombre d’amateurs du célèbre World of Warcraft délaisseront sans doute provisoirement leurs claviers pour aller se repasser la vidéo en boucle de Warcraft : Le Commencement !

Suite aux derniers évènements qui ont marqué les deux premiers opus de la trilogie Captain America, Steve Rogers (Chris Evans) est désormais à la tête des Avengers, dont la principale mission consiste toujours à protéger l’humanité coûte que coûte ! Oui, mais voilà, consécutivement à une de leurs dernières interventions qui a engendré de nombreux dommages collatéraux, le gouvernement décide de frapper du poing sur la table et redistribue les cartes en instaurant de nouvelles règles encadrées par un organisme de commandement et de supervision. Contre toute attente, cette nouvelle donne provoque un clivage au sein de l’équipe des super-héros : très attaché à sa liberté sans ingérence gouvernementale, Captain America se retrouve face à son meilleur ennemi de toujours, j’ai nommé l’indécrottable Tony Stark (Robert Downey Jr.), alias Iron Man, qui lui surprend tout le monde en se soumettant sans broncher. Dès lors, un fossé se crée entre les deux factions et tout laisse à croire que leurs échanges vont être houleux !
Vu le triomphe populaire des deux premiers volets, les frères Russo se devaient de donner une suite digne de ce nom à leur Captain America, le Soldat de l’Hiver sorti en mars 2014 dans nos salles obscures préférées. Et c’est désormais chose faite avec Captain America : Civil War ! Un combat épique qui va opposer les personnages les plus emblématiques des Avengers désormais scindés entre les fervents admirateurs d’Iron Man, d’un côté, et les fidèles acolytes du premier Avenger, de l’autre.
Toutes les fois qu’on nous annonce une suite, on redoute, et souvent à juste titre, qu’il s’agisse d’un navet fait à la hâte pour mieux faire exploser le tiroir-caisse de ses producteurs galvanisés par le succès des œuvres précédentes. Mais rassurez-vous, ce n’est pas du tout le cas avec ce sequel, véritable bijou cinématographique qui balaie d’un revers de bouclier tout ce à quoi nous nous attendions. Construit à la manière des plus grands thrillers conspirationnistes, Captain America : Civil War nous réserve, certes, un déluge d’effets spéciaux, mais aussi une trame scénaristique plus alambiquée. En outre, cette dernière multiplie les rebondissements et porte un regard pour le moins critique sur notre époque.

Six ans après le premier volet de Tim Burton sobrement baptisé Alice au Pays des Merveilles, le célèbre réalisateur américain passe le flambeau à son confrère britannique James Bobin. Et dans cette nouvelle aventure cinématographique toujours inspirée de l’œuvre littéraire de Lewis Carroll, Alice (Mia Wasikowska) se retrouve une nouvelle fois parachutée au pays des merveilles où l’attendent de nouvelles aventures face à un Maître du Temps (Sacha Baron Cohen) déchaîné !
Pour ce faire, notre héroïne va devoir prendre le risque de remonter le temps à l’aide de la Chronosphère pour mieux revivre non seulement le passé nébuleux du Chapelier Fou (Johnny Depp), mais aussi de la Reine Blanche (Anne Hathaway) et de la Reine Rouge (Helena Bonham Carter).
Dans cette œuvre cinématographique qui traversera sans nul doute le temps sans prendre une seule ride, la pétillante Mia Wasikowska se glisse de nouveau dans la peau de la célèbre Alice, au charme aussi ravageur que son cœur est pur, et dotée d’un courage hors du commun. Le film est l’occasion de redécouvrir l’univers enchanté et loufoque du Pays des Merveilles où les personnages emblématiques du premier opus se côtoient de nouveau pour notre plus grand plaisir. Aux côtés d’une distribution déjà bien étoffée et héritée du précédent volet, retrouvez l’hilarant Sasha Baron Cohen dans une parfaite incarnation du Temps.
Quelque part au croisement de l’histoire originelle de Lewis Carroll et l’univers de Disney, ce conte fantastique glorifie le temps qui passe pour en faire une allégorie, racontée avec autant d’humour que de poésie, qui lui permet d’être un chef-d’œuvre méritant amplement d’être redécouvert sur le petit écran ! Alors, laissez-vous tenter par cette véritable course contre la montre menée tambour battant et passer de l’autre côté du miroir… mais gare à ne pas être en retard pour l’heure du thé, auquel cas vous pourriez en découdre directement avec Le Temps, en personne !

En 2003, dans les eaux tropicales de la Grande Barrière de Corail, Marin, un poisson-clown coulait des jours paisibles aux côtés de son fils unique, l’incorrigible Nemo, après avoir perdu le reste des siens. Seulement voilà, notre jeune ami avait soif de liberté et ne supportait plus de vivre dans ce cocon douillet. En outre, il caressait l’espoir de déjouer l’attention de son paternel surprotecteur pour aller explorer les fonds marins et apaiser ainsi sa soif de curiosité. Conscient, lui, des risques inhérents à l’océan, Marin ne lâchait cependant pas son unique progéniture d’une nageoire et devint ainsi le héros, bien malgré lui, d’une quête aussi périlleuse que palpitante ! Durant celle-ci, il croisa le chemin d’un personnage déluré, l’inoubliable Dory, qui joua un rôle majeur dans son voyage initiatique.
Conscient du capital sympathie du poisson-chirurgien bleu amnésique, Disney lui accorde plus de dix ans plus tard sa propre comédie d’animation dans laquelle Nemo et Marin l’aideront à reconstituer non sans mal le puzzle de son passé. En outre, ils apprendront enfin comment elle a appris à parler baleine !
Après avoir barboté dans nos salles obscures durant tout l’été et nous avoir fait languir pendant plusieurs mois d’attente insoutenable, le poisson le plus rigolo de tous les temps nous revient en vidéo pour le plus grand plaisir des petits, mais aussi des grands ! Alors, tous à vos tubas et plongez dans Le Monde de Dory, le dernier chef- d’œuvre en date des studios Pixar !