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Les sorties DVD/Blu-Ray du mois d'octobre 2016 - Séries TV
Depuis quelques années déjà, le petit écran américain traverse ce que la presse mondiale a baptisé son « second âge d’or » de la télévision. Un état de fait qui n’a pas échappé aux journalistes du monde entier ! J’en veux pour preuve nos magazines préférés, nos quotidiens nationaux et régionaux, nos magazines féminins et autres qui s’accordent tous pour réserver une place de choix à ce genre télévisuel, naguère si décrié et aujourd’hui si encensé, pour mieux publier des articles dithyrambiques sur les meilleures productions télévisuelles du moment. Coup de projecteurs sur les meilleures sorties du mois… Merci qui ?

À New York, la ville qui ne dort jamais, Ross Geller (David Schwimmer), sa sœur Monica (Courteney Cox), Chandler Bing (Matthew Perry), Rachel Green (Jennifer Aniston), Joey Tribbiani (Matt Le Blanc) et Phoebe Buffay (Lisa Kudrow), six jeunes célibataires trentenaires partagent appartements, confidences, incertitudes et autres péripéties dans un monde en pleine mutation sociétale. Malgré un manque évident d’originalité sur le papier, Friends est devenue dès la première diffusion de son pilote (en septembre 1994 sur NBC) un véritable phénomène télévisuel.
En explosant son audience chaque saison, allant jusqu’à atteindre des sommets qui lui valent aujourd’hui d’être l’une des séries les plus regardées au monde dans toute l’histoire de la télévision, elle devient la sitcom de toute une génération, celle non seulement des 15-25 ans de l’époque avides d’espoirs et de découvertes, mais aussi celle qui ouvrira la voie à d’autres séries du même genre comme Will & Grace ou encore How I Met Your Morther. Maintes fois imitée, mais jamais égalée, elle nous permet pendant dix ans de nous glisser dans le quotidien ô combien mouvementé de trois filles et trois garçons, chacun doté d’une personnalité un peu caricaturale, certes, mais dont les joutes verbales aussi irréalistes qu’hilarantes ont à jamais marqué de leurs lettres de noblesse l’histoire de la télévision !
Mais comme le dit si bien le vieil adage, toutes les bonnes choses ont une fin ! Après s’être fréquentés, chamaillés, aimés et déchirés pendant une décennie sur le petit écran, le romantique Ross, la maniaque Monica, le caustique Chandler, la névrosée Rachel, le naïf Joey et la délurée Phoebe ont mis fin à leur belle histoire d’amitié télévisuelle en mai 2004, et ce, après 236 épisodes riches en rebondissements. Pour souffler comme il se doit la vingtième bougie du lancement de Friends, sitcom et référence absolue du tube cathodique, Warner Bros prolonge notre plaisir en rééditant un coffret de l’intégrale qui réserve quelques surprises. Alors ne boudez pas votre plaisir et revivez l’histoire d’amitié la plus culte du petit écran !
Détails
Distributeur : Warner Bros
Origine : USA
Date de sortie : 28 septembre 2016
Créateurs : Marta Kauffman & David Crane
Distribution : Jennifer Aniston, Courteney Cox, Lisa Kudrow, Matt LeBlanc, Matthew Perry, David Schwimmer… Genre : Comédie
Durée : 236 épisodes de 22 minutes
Les points forts des coffrets Blu-ray & DVD : livret avec listes et résumés des épisodes, bonus, photos des acteurs et des accessoires de la série, commentaires audio de l’équipe, interviews des guest-stars, bande-annonce des saisons, clip intégral « Tu pues le chat », reportages sur le doublage et l’impact de la série dans le monde, making-of, coulisses des certains épisodes, bêtisiers et autres informations dévoilées par Gunther…

Dès son lancement en 2003, Les Frères Scott connaît un succès phénoménal, à tel point qu’il lui est arrivé parfois de pulvériser les chiffres enregistrés par sa grande sœur Dawson, la tenante du titre dans bien des domaines ! Les faits remontent bien plus loin que les débuts de la série. Enfant, Keith Scott (Craig Sheffer) a toujours pris son de son petit frère Dan (Paul Johansson) que tout le monde considérait comme plus frêle. Or, en gagnant de l’âge et de la bouteille, ce dernier a complètement changé sa vision des choses et s’est juré de ne plus être cette « lavette », quitte à se faire détester par tout son entourage. Mais, contrairement à Dan, Keith est toujours resté égal à lui-même, préférant vivre son existence bien tranquille à l’abri du strass et des paillettes. Ne supportant pas de le voir ainsi gâcher son existence, Dan s’est d’abord chargé de détruire son ego avant de lui reprocher son machiavélisme pour en finir au fratricide. Et le schéma semble se reproduire chez ses deux fils.
L’aîné Lucas (Chad Michael Murray) est le fils illégitime né d’une simple « partie de jambes en l’air » après un bal de promo bien arrosé. Ce passionné de basket et littérature brille aussi par son altruiste après avoir grandi dans un milieu modeste aux côtés de sa mère, certes, mais dans la position peu enviable du bâtard. Pour ce qui est de son cadet, Nathan (James Lafferty), il a été élevé dans l’opulence, certes, mais constamment bridé et rappelé à l’ordre par son père qui ne supporte pas sa fragilité. Sous le joug de son paternel qui ne lui accorde aucun écart de conduite, Nathan devient à son tour l’étoile montante du basket de son lycée. Alors que le vaniteux Dan s’apprête enfin à caresser son rêve de gloire par procuration, son frère Keith, qui en a profité pour devenir le père de substitution de Lucas, fait des pieds et des mains pour faire entrer son petit protégé dans l’équipe de Nathan. Comme on aurait pu s’en douter, la guerre fratricide va reprendre de plus belle, alimentée par les coups bas d’un Dan déchaîné et bien déterminé à marquer son territoire !
Histoire d’apporter un petit peu de douceur dans ce monde de brutes, plusieurs représentantes du sexe opposé, et pas des moindres, entrent alors en scène avec la ferme intention de rapprocher ces deux frères que le passé a séparés, mais que l’avenir promet de rapprocher. Tout d’abord, nous avons Debbie (Barbara Alyn Woods) la femme de Dan qui se rapproche de Peyton Sawyer (la petite amie de Nathan campée par Hilarie Burton) et Brooke Davis (Sophia Bush). À elles trois, elles aident à leur manière Lucas à trouver sa place non seulement sur le terrain de basket, mais aussi dans la hiérarchie sociale fragile du lycée. De son côté, Haley James (Bethany Joy Lenz) tisse des liens avec Nathan, l’incitant à accepter sa bonté naturelle pour mieux se rebeller contre l’autorité déplacée de son père.
Comme de bien entendu, jalousies, coups bas, amours, échauffourées, coups du sort et autres trahisons agrémentent les neuf saisons des Frères Scott, une œuvre télévisuelle cristallisant, avec un réalisme étonnant, les aléas de la vie de post-adolescents à l’aube de l’âge adulte.
Détails
Distributeur : Warner Bros
Origine : USA
Date de sortie : 28 septembre 2016
Créateur : Mark Schwahn
Distribution : Chad Michael Murray, James Lafferty, Hilarie Burton, Bethany Joy Lenz, Paul Johansson, Sophia Bush, Craig Sheffer, Barry Corbin, Karen Roe, Barbara Alyn Woods, Lee Norris, Antwon Tanner, Danneel Harris, Jackson Brundage, Lisa Goldstein, Shantel VanSanten, Robert Buckley, Austin Nichols, Jana Kramer, Stephen Colletti, Tyler Hilton …
Genre : Drame
Durée : 187 épisodes de 42 minutes
Les points forts du coffret DVD : commentaires audio, bêtisiers, documentaires, scènes inédites et coulisses de la série.

Dallas est la première des grandes sagas familiales qui ont foisonné et fait les beaux jours des chaînes pendant les années 80. La saga texane nous montre à quel point les querelles familiales peuvent envenimer le quotidien, sans épargner ceux qui ne veulent pas y participer. Chronique d’une famille impitoyable, vivant dans une société américaine de plus en plus en proie aux doutes, Dallas nouvelle génération est une œuvre unique et indémodable, retraçant les nombreuses polémiques et autres dissensions que la société américaine traverse depuis quelques années avec l’ultralibéralisme et ses corollaires. Et surtout lorsque les Ewing s’en mêlent !
Au cours des trois saisons de ce revival télévisuel, la série connaît quelques temps forts. L’épisode de fin de la saison 2, dans lequel J.R. trouve la mort suite au décès tragique de son interprète Larry Hagman, pétrifie le public de tous les pays qui va lentement, mais sûrement, se désintéresser des aventures de la famille Ewing. Certes, J.R. quitte la série par la grande porte, mais les fans de la première heure ne supportent pas la perte de leur antihéros préféré, celui qu’on prenait un malin plaisir à détester, et vont alors bouder la série, la précipitant ainsi dans sa tombe. En outre, la fin de la deuxième saison laissait présager de nombreuses répercussions inéluctables. Une grande partie de l’intrigue originelle trouvant des réponses à l’issue de celle-ci, la troisième prend ainsi une nouvelle direction pour les Ewing, une fois de plus dans la mouise. Si une bonne partie du casting original est conservée, de nouveaux personnages font leur apparition. Ainsi, on fait la connaissance d’un certain Nicolas Trevino (Juan Pablo Di Pace) qui s’est juré de causer la perte de la célèbre famille texane de l’intérieur…
L’une des plus grandes questions de cette saison 3 était de savoir comment la série allait pouvoir continuer à tenir la route alors que l’un des personnages principaux s’est éteint. Une question dont nous connaissons aujourd’hui la réponse. Quel univers impitoyable que celui de la télévision ! Revenue vingt ans après sa série originelle, Dallas Nouvelle Génération tire sa révérence au bout de trois saisons seulement. Son redémarrage en 2012 avait attiré près de 7 millions de téléspectateurs. Puis, l’audience de la saison 2 a connu une forte érosion avant de se stabiliser à près de 3 millions de téléspectateurs. En revanche, la dernière saison est passée sous la barre des 2 millions. C’est pourquoi après trois saisons, Ann (Brenda Strong), Bobby (Patrick Duffy), Sue Ellen (Linda Gray), John Ross (Josh Henderson) et Christopher (Jesse Metcalfe) quittent définitivement le ranch de Southfork… du moins pour le moment. Gageons qu’elle trouvera ainsi la place qu’elle mérite dans le cœur des téléspectateurs, mais histoire de prolonger quelque peu votre plaisir, la Warner Bros vous propose le coffret de l’intégrale de Dallas Nouvelle Génération. Et, pour les fans de la première heure, la major propose également en parallèle une réédition de l’intégrale de Dallas première génération, à savoir 161 épisodes répartis sur sept saisons.
Détails
Distributeur : Warner Bros
Origine : USA
Date de sortie : 28 septembre 2016
Créateur : Cynthia Cidre
Distribution : Josh Henderson, Jesse Metcalfe, Julie Gonzalo, Jordana Brewster, Patrick Duffy, Linda Gray, Brenda Strong, Mitch Pileggi, Emma Bell, Juan Pablo Di Pace, Kuno Becker…
Genre : Drame/soap
Durée : 40 épisodes de 42 minutes pour Dallas Nouvelle Génération (et 161 épisodes de 42 minutes pour Dallas première génération).
Les points forts du coffret DVD : Scènes coupées.

Diffusée pour la première fois aux USA en mai 2005 sur Showtime, la sulfureuse Queer as Folk, estampillée US puisqu’adaptation américaine de la série anglaise du même nom, nous narre les tribulations de cinq amis gays avec la ville de Pittsburgh comme toile de fond, où les vieux clichés ont incontestablement la dent dure. Âgés entre 20 et 30 ans, l’éternel insatisfait Brian Kinney (Gale Harold), le candide Justin Taylor (Randy Harrison), l’immature Michael Novotny (Hal Sparks), le désinhibé Emmett Honeycutt (Peter Paige) et le terre-à-terre Ted Schmidt (Scott Lowell) partagent leurs problèmes de cœur, de c.. , d’amitié, de famille et de carrière, et ce, à la veille de la crise de la trentaine pour les uns et, celle de la quarantaine, pour les autres. Leur amitié parviendra-t-elle à résister aux aléas et autres déconvenues que le destin va leur réserver ? Rien n’est désormais moins sûr !
Mais ici s’arrête toute ressemblance avec toute autre série. Et, même si elle ne peut échapper à la comparaison avec une certaine Sex and the City, Queer as Folk peut se targuer d’avoir un regard à la fois unique et saisissant sur la vie de la communauté homosexuelle de nos jours. Véritable fer de lance de toute une génération et s’inspirant ouvertement de la version éponyme britannique qui lui a sans nul doute ouvert la voie, la série a fait couler beaucoup d’encre outre-Atlantique pendant cinq saisons aussi riches que variées. Celle, qui ne promettait d’être pour les plus pessimistes des critiques qu’une de ces séries assommantes qui traitent maladroitement des relations entre hommes, est finalement devenue culte en ouvrant la porte des programmes dits « homo » à la télévision.
En outre, beaucoup de mauvaises langues ne soupçonnaient pas un instant que la série survivrait à sa première saison dans une société où les censures et autres préjugés figurent en tête des dix commandements de la bible télévisuelle. Mais force est de constater qu’avec son casting de choc et de charme, ses intrigues empreintes de réalisme et un soupçon d’érotisme, son créateur Ron Cowen cristallise à merveille sur petit écran les espoirs et autres désillusions de toute une génération désenchantée, sans oublier pour autant de dépoussiérer l’image d’une communauté encore si maltraitée au vingt et unième siècle. Dans ce coffret réédité qui réunit l’intégralité des 83 épisodes de Queer as Folk, Warner Bros vous invite à revivre les déboires amoureux de Brian, Justin, Michael, Emmett et Ted, le tout agrémenté d’une réalisation léchée et d’une bande-son aussi déjantée et branchée que la vie de ses héros.
Détails
Distributeur : Warner Bros
Origine : USA
Date de sortie : 28 septembre 2016
Créateurs : Ron Cowen & Daniel Lipman
Distribution : Gale Harold, Hal Sparks, Randy Harrison, Peter Paige, Scott Lowell, Michelle Clunie, Thea Gill, Sharon Gless, Chris Potter, Robert Gant…
Genre : comédie dramatique
Durée : 83 épisodes de 42 minutes
Les points forts du coffret DVD : Documentaires

Nous sommes en 2007, une nouvelle fièvre atteint le continent américain et ne tarde pas à s’emparer de toute la France via TF1. Les ados américains n’ont plus que ces mots-là à la bouche ! Cela peut vous paraître bizarre, certes, mais quand on y regarde d’un petit peu plus près, on comprend aisément pourquoi, puisqu’il s’agit de Gossip Girl. Toutes les fois qu’on nous annonce une adaptation de livre à la télévision, on redoute, et souvent à juste titre, qu’il ne s’agisse que d’un navet fait à la hâte pour mieux faire exploser le tiroir-caisse de ses producteurs galvanisés par le succès de l’œuvre originale.
Mais rassurez-vous, ce n’est pas du tout le cas avec Gossip Girl qui fait incontestablement honneur aux écrits d’origine, tout en s’affirmant comme œuvre à part entière. La CW a en effet mis le paquet, voire la sauce, et nous plonge au cœur d’un univers branché, certes, mais gorgé d’êtres névrosés et dont la réputation n’est plus à faire, mais n’en laisse pas moins la part belle au sexe et à l’humour.
Vu le triomphe incontestable du livre éponyme, la petite lucarne se devait de donner une adaptation télévisuelle digne de ce nom à ce nouveau phénomène littéraire très apprécié outre-Atlantique. Et c’est désormais chose faite avec Gossip Girl qui a fait couler beaucoup d’encre en polémiquant sur de jeunes héroïnes new-yorkaises assurément libérées du diktat judéo-chrétien et autres carcans imposés par la bible télévisuelle.
Obnubilées par leur apparence, réputation et autre recherche désespérée du petit copain parfait, Serena Van Der Woodsen (Blake Lively) et sa meilleure ennemie Blair Waldorf (Leighton Meester) ne font pas dans la dentelle et se livrent une guerre sans merci qui n’aura de cesse de nourrir le blog d’une certaine Gossip Girl, fomenteuse de rumeurs les plus folles et autres cancans sordides. Pendant six saisons, la « Reine des ragots » erre dans les rues de la « Grande Pomme » à la recherche du moindre pépin, celui qui ébranlera la hiérarchie sociale de cet univers aussi glamour que décadent, où sexe se conjugue avec drogue, argent, manipulation et autres fourberies. Et, le tout fini à la une d’un blog auquel tous les ados semblent être accros et tenu par une vipère à la langue bien pendue qui met un point d’honneur à garder son identité secrète… XOXO
Détails
Distributeur : Warner Bros
Origine : USA
Date de sortie : 28 septembre 2016
Créateurs : Josh Schwartz et Stephanie Savage
Distribution : Blake Lively, Leighton Meester, Chace Crawford, Ed Westwick, Penn Badgley, Matthew Settle, Kelly Rutherford, Kristen Bell…
Genre : Drame
Durée : 121 épisodes de 42 minutes
Les points forts du coffret DVD : Goodies et une pochette de soirée.

Après la fin des ensorceleuses de Charmed et la retraite anticipée de nos Desperate Housewives, le « Girl-power » télévisuel semblait vivre ses dernières heures. C’était sans compter sur le retour pour le moins inattendu de la désormais célèbre Nikita rendu célèbre en 1990 par le talent jusque-là inégalé de Luc Besson. S’inspirant librement de l’œuvre originelle, cette deuxième adaptation télévisuelle (après la tentative canadienne avortée, La Femme Nikita, en 1997) tire son épingle du jeu en tant que série d’action-espionnage qui doit son succès autant à sa trame scénaristique qu’à la reconnaissance d’un personnage hors du commun, tout droit tiré de l’imagination ô combien fertile de maître Besson et, ici, magnifiquement campé par Maggie Q !
Ex-criminelle, elle a été recrutée par une organisation secrète, la Division, qui l’a sortie de la rue et de l’enfer de la drogue pour mieux la transformer en machine à tuer. Sa mission prend fin le jour où ses employeurs font assassiner l’homme qu’elle aime. Ces derniers incarnent précisément l’ennemi qu’elle pensait combattre et il lui faudra soixante-treize épisodes pour en venir à bout…
Vingt ans après l’inoubliable Nikita première du nom, la Warner Bros fait renaître des cendres ce personnage ô combien charismatique et marquant du Septième Art dans un revival télévisuel qui n’a décidément rien à envier à l’œuvre originelle. Après Anne Parillaud et Peta Wilson, c’est la sculpturale Maggie Q qui se risque à prêter ici ses traits à la jeune espionne et autant vous dire que ça déménage ! Lancée en septembre 2010 dans le sillage de nombreuses séries à succès, Nikita a tout de suite dépassé les espoirs que son créateur et showrunner, Craig Silverstein, avait placés en elle. Véritable cocktail explosif d’action, d’espionnage et de suspense, la série a su convaincre tous les mordus du genre, tout en les tenant en haleine, épisode après épisode. Alors pour tous ceux et celles qui ne connaissent pas encore les nouvelles aventures de la belle espionne, ou qui rêvent de se les repasser en boucle, vous savez ce qu’il vous reste à faire !
Détails
Distributeur : Warner Bros
Origine : USA
Date de sortie : 28 septembre 2016
Créateur : Craig Silverstein
Distribution : Maggie Q, Lyndsy Fonseca, Shane West, Aaron Stanford, Melinda Clarke, Xander Berkeley, Noah Bean, Devon Sawa…
Genre : Drame/action
Durée : 73 épisodes de 42 minutes
Les points forts des coffrets DVD & Blu-ray : Scènes inédites, making-of, commentaires audio, bêtisier et infiltration, profils : Nikita, Alex, Michael et Percy.

Après des années passées à incarner un démon hypnotisé par l’une de nos sorcières de Charmed, Julian McMahon revient à la charge dans la peau d’un chirurgien esthétique sans foi ni loi qui, à défaut de mettre dans l’ordre dans sa vie, parvient à trouver un défouloir en semant la zizanie dans celle des autres, tout en faisant exploser le tiroir-caisse de sa clinique. Autopsie de Nip/Tuck, un drame satirique télévisuel dans l’air du temps qui traite, à la fois avec humour et noirceur, de la décadence de notre société moderne...
D’un côté, nous avons un play-boy cynique et arrogant, de l’autre, un père de famille casanier, mais tous deux sont amis, à la vie à la mort, et chirurgiens esthétiques à Miami. Liposuccion, lifting, rhinoplastie… se succèdent dans la clinique de Christian Troy (Julian McMahon) et de Sean Mc Namara (Dylan Walsh) au rythme de leurs problèmes personnels : instabilité, problèmes familiaux, liaisons dangereuses, chantage et autres addictions…
Au premier abord, Nip/Tuck nous paraît être une série pamphlétaire sur le milieu impitoyable de la chirurgie esthétique. Mensonges, manipulations, secrets d’alcôves, trahisons, clichés morbides et autres liasses de billets verts abondent. Cependant, c’est en fait la relation tendancieuse entre Christian et Sean qui est mise en exergue, et nullement les coups de scalpel et autres attaques au vitriol menées contre l’esthétisme, du moins dans un premier temps ! D’ailleurs, les scènes habituellement escamotées, comme les gros plans dérangeants et autres prises de vue scatologiques, donnent lieu aux épisodes d’anthologie qui ont sans nul doute aidé à faire exploser le carcan de la pensée judéo-chrétienne qui a, pendant trop longtemps, dicté ses commandements télévisuels.
Mais, l’intérêt de la série ne repose pas uniquement sur les épaules de ces deux personnages. Comprenez par là que les protagonistes secondaires ont aussi leur rôle à jouer, surtout lorsqu’il s’agit de singer certaines des plus grandes figures emblématiques du show-business qui font les choux gras de la presse à scandale, ou alors de rappeler au sexe soi-disant faible que le girl Power n’est définitivement pas mort !
Dans cette veine assurément débridée, Nip/Tuck, à la fois caustique et corrosive, est sans aucun doute l’une des séries les plus subversives du début du 21ème siècle. Quelques séquences oniriques associées à la santé mentale quelque peu défaillante de ses protagonistes pointent, ici et là, dans l’évolution de l’intrigue originelle pour mieux dénoncer les méfaits que cette course à la beauté et autre jeunesse éternelle peut engendrer. Est-ce que le bistouri peut tout réparer, comme semble en être convaincus les indécrottables Christian et Sean ? Vous le saurez grâce à la réédition de l’intégrale de la série ! Merci qui ? Warner Bros, bien sûr !
Détails
Distributeur : Warner Bros
Origine : USA
Date de sortie : 28 septembre 2016
Créateur : Ryan Murphy
Distribution : Dylan Walsh, Julian McMahon, Joely Richardson, John Hensley, Roma Maffia, Kelly Carlson, Valerie Cruz, Bruno Campos, Jessalyn Gilsig,…
Genre : Drame/action
Durée : 100 épisodes de 42 minutes
Les points forts du coffret DVD : Coulisses de la série, scènes coupées et autres inédites, vrais ou refaits : le maquillage de la série, bêtisiers, trois femmes et un homme, la sexualité dans la série, réalité et fiction, les guest-stars dans la série, documentaires (comme le look parfait ou encore à la poursuite du Découpeur).

C’est toujours difficile d’admettre un évènement qui nous dépasse. Et ça, les Fisher ne le savent que trop bien, au travers de situations plus ou moins cocasses qu’ils expérimentent bien malgré eux, mais toutes aussi « borderline » les unes que les autres. Au départ, un pari difficile. Raconter la vie d’une famille de croque-morts. Un peu lugubre, voire funeste… et bien, détrompez-vous ! Décalage permanent, personnages névrosés, voire névrotiques, et 100 % vivants (quoique !), controverses, errances oniriques, dédales psychologiques… Tel un squelette enfoui au plus profond d’un placard, l’intimité s’en extirpe et s’affiche sans complexe. La mort pour mieux comprendre la vie.
Dans la famille croque-mort, nous avons l’aîné, Nat (Peter Krause). Tout juste parti de la maison, il doit reprendre les rênes des pompes funèbres familiales depuis que son père a été fauché par la mort, et c’est le cas de le dire, puisque sa voiture a été coupée en deux par un camion ! Vient ensuite David (Michael C. Hall), le frère cadet, coincé et gay de service ! Pour qui son homosexualité est difficile à accepter, et pour cause, elle ne fait assurément pas bon ménage avec ses croyances religieuses ! Puis, il y a Claire (Lauren Ambrose), la benjamine mystérieuse et dotée d’une sensibilité à fleur de peau. Écorchée vive, une vraie artiste qui semble non seulement avoir perdu le goût à la vie, mais aussi confiance en elle. Quant à la mère, Ruth (Francès Conroy), c’est tout une histoire ou plutôt un poème dont vous apprendrez à connaître les rimes ! Elle a construit toute son existence autour de son mari et, maintenant qu’il n’est plus de ce monde, elle essaie tant bien que mal de recoller les morceaux pour mieux réapprendre à vivre. Son regard compatissant et empreint d’une bonne volonté évidente qui dégouline, telle une effusion d’hémoglobine, sur sa progéniture. Sur quelle rive vont-ils finir ?
À vous de le découvrir en vous procurant la réédition de l’intégrale de Six Feet Under, un portrait de famille pas commun, que nous vous conseillons vivement, ne serait-ce que pour le dénouement qui a été sacré la fin de série la plus aboutie de tous les temps. Pour résumer, la famille Fisher explose les tabous avec anticonformisme et second degré permanent. Avec réalisme et vérité…
Détails
Distributeur : HBO Studios
Origine : USA
Date de sortie : 28 septembre 2016
Créateur : Alan Ball
Distribution : Peter Krause, Michael C. Hall, Frances Conroy, Lauren Ambrose, Freddy Rodriguez, Mathew St. Patrick, Jeremy Sisto, Rachel Griffiths, Justina Machado, Lili Taylor, James Cromwell…
Genre : Comédie dramatique
Durée : 73 épisodes de 42 minutes
Les points forts du coffret DVD : Commentaires audio, scènes coupées, anatomie du générique, biographies, index des cinq saisons, coulisses du tournage, nominations et autres récompenses, making-of, documentaires, scènes inédites le montage de la série et autre titre audio issue de la bande originale.

Après une cinquième saison pleine de promesses et particulièrement riche en rebondissements en tout genre, les auteurs de Vampire Diaries se devaient de maintenir le cap pour ne pas décevoir les mordus de la première heure ! Toutefois, c’était sans compter les vies personnelles de chacun et autres tensions au sein de l’équipe qui vont inciter les scénaristes à revoir leurs copies !
En effet, vous n’êtes pas sans savoir que le ténébreux Ian Somerhalder et la sculpturale Nina Dobrev, amants à la ville comme à l’écran, filaient le parfait amour depuis quelques années, tant et bien que des rumeurs de mariage commençaient à courir, ici et là, dans les coulisses du tournage. Oui, mais voilà, le beau brun a fini par se lasser de la jolie brune et lui en a préféré une autre, engendrant (comme vous pouvez aisément l’imaginer) de nombreuses tensions au sein de l’équipe. Lassée de la situation, la pragmatique Nina Dobrev a alors annoncé que cette saison 6 serait sa dernière, forçant ainsi la production à prendre les devants pour mieux préparer les fans à son départ.
Alors que Bonnie (Katerina Graham) et Damon (Ian Somerhalder) sont portés disparus, coincés dans une dimension parallèle habitée par un sorcier pour le moins assoiffé de vengeance, Elena (Nina Dobrev), elle, tente tant bien que mal de reprendre une vie normale à l’université. Mais n’y parvenant pas, elle décide de prendre une décision radicale, celle de bloquer ses émotions pour ne plus souffrir. Quant à Caroline (Candice Accola), elle ne sait plus à quel saint se vouer pour rompre le sort lancé sur Mystic Falls par les Travelers. Et, tandis que Stefan (Paul Wesley) est sur le point de trouver un moyen de ramener son frère et sa sorcière préférée dans leur réalité, Elena tombe des nues en apprenant ses véritables intentions…
Entre relations tumultueuses, adieux aussi mordants que poignants provoqués par le départ de son héroïne et la mort tragique de certains personnages récurrents, suspense et frissons, nos héros de Vampires Diaries vont devoir affronter l’une des plus redoutables épreuves depuis la genèse de la série. Après un final en apothéose et de nombreux dommages collatéraux, la production n’aura pas d’autre choix que celui du « reboot créatif » ! Dans l’espoir que ce dernier suffira pour sauver le show, mais rien n’est désormais moins sûr…
Détails
Distributeur : Warner Bros
Origine : USA
Date de sortie : 5 octobre 2016
Créateurs : Julie Plec et Kévin Williamson
Distribution : Nina Dobrev, Paul Wesley, Ian Somerhalder, Candice Accola, Katerina Graham, Steven R. Mcqueen, Zach Roerig, Michael Trevino, Matthew Davis, Michael Malarkey…
Genre : Drame/fantastique/romance
Durée : 22 épisodes de 42 minutes
Les points forts des coffrets DVD et Blu-Ray : Deux nouveaux documentaires/Vampires Diaries : Des adieux mordants — Vampire Diaries : Les meilleures réactions — Vampire Diaries : Le Débat du Comic-Con 2014, les commentaires audio sur Laissez-la partir, Bienvenue en Georgie, scènes coupées et autre bêtisier.

Qui ne connaît pas l’intrépide commissaire Gordon (Ben McKenzie), véritable bête noire des plus grands criminels de Gotham City, un homme aussi engagé que juste et dont le destin est étroitement lié à un certain Batman ? En revanche, ils sont peu à connaître le parcours de cet homme de loi devenu commissaire principal après avoir entamé sa carrière en bas de l’échelle ! Comment a-t-il réussi à gravir les échelons dans une ville corrompue et corrodée par certaines des plus grandes figures emblématiques du crime ?
De Catwoman (Camren Bicondova) au Pingouin/Oswald Cobblepot (Robin Lord Taylor), en passant par l’Homme-Mystère/Edward Nygma (Cory Michael Smith), Double Face (Nicholas d’Agosto) ou encore le Joker (Cameron Monaghan), la série Gotham retrace les premières tribulations aussi turbulentes que surprenantes de Gordon, tout en nous faisant les témoins privilégiés de son amitié naissante avec le jeune Bruce (David Mazouz) héritier des Wayne. Élevé par un pragmatique et flegmatique majordome du nom d’Alfred Pennyworth (Sean Pertwee), des liens profonds vont lentement, mais sûrement, se tisser entre le jeune inspecteur et l’orphelin, celui-là même voué à devenir le justicier de Gotham…
Alors que de dangereux criminels tels que Le Pingouin, Edward Nygma, Hugo Strange (B.D. Wong), Victor Fries (Nathan Darrow) ou encore Barbara Kean (Erin Richards) se disputent inlassablement le pouvoir, et que Theo Galavan (James Frain) et sa sœur Tabitah (Jessica Lucas) mettent tout en œuvre pour rassembler les détenus de l’asile d’Arkham, le fidèle allié grisonnant de l’homme chauve-souris dans les comics, James Gordon, ici encore jeune flic de la police de Gotham City, combat toujours le crime et la corruption avec Harvey Bullock (Donal Logue) dans la saison 2 de Gotham.
Avec 22 épisodes tous aussi haletants les uns que les autres, la série gagne ainsi ses galons de fiction aussi fataliste que réaliste, et ce, dans un univers réputé aussi noir que fantastique. Après une première saison introductrice qui a définitivement bien planté le décor, les auteurs passent à la vitesse supérieure pour mieux durcir les traits de ceux et celles destinés à devenir la vermine de la célèbre cité !
Détails
Distributeur : Warner Bros
Origine : USA
Date de sortie : 12 octobre 2016
Créateur : Bruno Heller
Distribution : Ben McKenzie, Donal Logue, David Mazouz, Sean Pertwee, Robin Lord Taylor, Erin Richards, Camren Bicondova, Cory Michael Smith, Morena Baccarin, Chris Chalk, James Frain, Jessica Lucas, Michael Chiklis, Drew Powell…
Genre : Drame policier
Durée : 22 épisodes de 42 minutes
Les points forts du coffret Blu-ray & DVD : Plus de 90 minutes de bonus dont Alfred — le plus grand allié de Batman, Gotham par Noir Light, Sans Pitié, l’histoire de Victor Frties, Gotham — invités du Comic-Con 2015 et bien plus !

Au départ, un pari audacieux. Raconter la sortie de prison d’un certain Lucas Hood (Antony Starr), un arnaqueur de haute voltige spécialisé dans les diamants qui quitte New York pour retrouver son ex-compagne Carrie Hopewell (Ivana Milicevic) résidant dans la ville Amish de Banshee située en Pennsylvanie, où les paysans vivent encore comme au 17e siècle. Quelque peu aidé par un destin pour le moins facétieux, l’ancien prévenu parvient à usurper l’identité du shérif local. De fil en aiguille, il doit faire face à ses nouvelles responsabilités qui vont le conduire à livrer une guerre sans merci contre un riche industriel particulièrement sadique qui prend un malin plaisir à faire régner sa loi dans la ville. Un peu glauque, voire funeste… et bien, détrompez-vous !
L’intrigue de la saison 4 germe après les tragiques évènements qui ont marqué le final de la saison 3. Lucas Hood a enfin décroché son badge de shérif et en a alors profité pour quitter la ville. Comme vous le savez, l’affrontement qui s’est déroulé dans le camp des marines a non seulement engendré la mort de Gordon (Rus Blackwell) le mari de Carrie, mais aussi fait prisonnier Job (Hoon Lee), l’alter ego de Lucas, désormais retenu captif par une bande de scélérats ! Deux ans s’écoulent et Lucas finit par revenir au bercail. Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts et la ville n’a assurément plus rien à voir avec celle du passé : Kai Proctor (Ulrich Thomsen) est devenu maire et s’est adjoint les services de la femme flic Nina Cruz (Ana Ayora) pour garder un œil sur tout le monde. Quant à Brock Lotus (Matt Servitto), il arbore fièrement son insigne de shérif. Après avoir rejoint ses proches, Lucas doit une nouvelle fois faire à une nouvelle crise qui ébranle toute la ville une fois la nuit tombée : un tueur en série sévit dans les environs, laissant de nombreux cadavres sur son passage…
C’est toujours difficile de faire ses adieux à une série qu’on aime et cette saison 4 de Banshee en est la preuve irréfutable ! Et c’est pourquoi vous serez sans nul doute conquis par ces huit derniers épisodes toujours aussi « borderline » : réalisation soignée, surprenante parfois, avec flash-back, décalage permanent, personnages originaux, contradictions, errances, cul-de-sac… tout ce que nos antihéros préférés avaient tenté d’enfouir au plus profond d’eux-mêmes et qui ne demandait qu’à sortir. Souvent juste, parfois vulgaire, avec une intensité rare pour une série télé, Banshee explose les tabous avec un anticonformisme et une seconde lecture dérangeante. Avec réalisme et ironie. Et l’on y croit… enfin presque !
Détails
Distributeur : HBO
Origine : USA
Date de sortie : 12 octobre 2016
Créateurs : Jonathan Tropper & David Schickler
Distribution : Antony Starr, Ivana Milicevic, Rus Blackwell, Ulrich Thomsen, Ryann Shane, Frankie Faison, Hoon Lee, Matt Servitto, Trieste Kelly Dunn, Lili Simmons, Afton Williamson, Ana Ayora, Chris Coy…
Genre : Drame
Durée : 8 épisodes de 55 minutes
Les points forts des coffrets Blu-Ray & DVD : Rétrospectives du casting : Les stars de Banshee choisissent leur scène de combat préférée et partagent leurs anecdotes sur les costumes les plus mémorables de Job. Aux origines de Banshee : Découvrez l’histoire avant l’histoire avec 8 vidéos prologues, avec le casting de Banshee. Zoom sur : Explorez le studio avec le casting et assistez à la création des scènes d’actions pleines d’adrénaline, commentaires audio et scènes coupées.

Après des années passées à incarner des seconds rôles dans l’ombre, Liev Schreiber crève enfin l’écran et explose dans le rôle de Ray Donovan. Au premier abord, ce père de famille semble mener une vie de famille paisible dans la banlieue de Los Angeles, mais les apparences sont parfois trompeuses. Derrière ses allures de Golden Boy, Ray gagne sa vie en tant que « nettoyeur de luxe » pour le compte de gens riches et célèbres de Hollywood. Cet antihéros par excellence n’a pas son pareil pour faire disparaître les preuves compromettantes et étouffer les scandales en tout genre. À défaut de mettre dans l’ordre dans sa vie, il parvient à trouver un défouloir en semant la zizanie dans celle des autres, tout en faisant exploser son tiroir-caisse. Et histoire de lui donner du fil à retordre, son sombre passé familial va le rattraper lorsque son cinglé de père, Mickey (John Voight), recouvre une liberté conditionnelle avant de clamer son envie de sortir certains squelettes du placard.
Et pour cette saison 3, les scénaristes s’en donnent à cœur joie et nous pondent 12 épisodes qui rebattent assurément les cartes. En effet, sans mentir ni famille sur lesquels s’appuyer, Ray semble déterminé à faire cavalier seul en menant ses affaires de son côté. Mais il ne tarde pas à déchanter lorsqu’il se retrouve écartelé entre un milliardaire aux mœurs douteuses (Ian McShane) et sa vénéneuse fille (Katie Holmes). À leurs côtés, il prendra conscience que le microcosme hollywoodien est régi par ses propres règles et qu’il va devoir faire avec… ou pas !
Quelque part au croisement d’Entourage et Scandal, deux autres modèles du genre, et sous ses aires de simple drame familial, Ray Donovan peut se targuer d’être une série cruelle, dans l’air du temps, qui traite à la fois avec humour et noirceur, de la décadence de notre société moderne. Riche de personnages complexes et de lignes narratives particulièrement bien ficelées par Ann Biderman (Southland, Copycat ou encore Public Enemies), elle a su se faire une place de choix non seulement dans le cœur de la critique, mais aussi des téléspectateurs. Gageons qu’elle ne se fourvoiera pas et la gardera pendant longtemps, et ce, même si la saison 3 commence déjà à montrer quelques signes de faiblesse…
Détails
Distributeur : CBS
Origine : USA
Date de sortie : 4 octobre 2016
Créateurs : Ann Biderman
Distribution : Liev Schreiber, Jon Voight, Paula Malcomson, Kerris Dorsey, Devon Bagby, Steven Bauer, Katherine Moennig, Pooch Hall, Dash Mihok, Eddie Marsan, Katie Holmes…
Genre : Drame familial
Durée : 12 épisodes de 42 minutes
Les points forts des coffrets Blu-Ray & DVD : nouveaux personnages, l’histoire d’amour de Lucha, du sang et des bleus.

Dans cette dernière aussi passionnante que dérangeante, et sous-titrée sobrement Hotel pour l’occasion, les auteurs vous promettent 13 épisodes de 42 minutes de sueurs froides, et ce, sans compter les nombreux bonus dont regorge le somptueux coffret édité par la Fox, pour mieux vous plonger dans le monde très déroutant et décalé de la série horrifique.
Après quatre saisons addictives et aux titres évocateurs (Murder House, Asylum, Coven et Freak Show), la production ouvre les portes de son hôtel particulier tenu par l’ambivalente Elizabeth (Lady Gaga), comtesse bisexuelle à l’allure gothique qui va vous narrer un nouveau chapitre horrifique de la série anthologique. Engagée pour donner un second souffle au show, la Diva de la Pop devrait remplacer, un temps, l’actrice chevronnée Jessica Lange qui a décidé de s’accorder un repos bien mérité après quatre saisons éprouvantes. Quant à Matt Bomer, qui a crevé l’écran le temps d’un épisode dans la caravane de l’étrange de la saison 4, il reprend du service aux côtés de certains habitués comme Evan Peters, Angela Bassett, Wes Bentley, Denis O’Hare, Emma Roberts, Chloë Sevigny ou encore Sarah Paulson. Et, pour relever comme il se doit ce nouveau défi, le brun ténébreux se glisse dans la peau de l’énigmatique Donovan, le fils d’Iris (Kathy Bates), la directrice de l’hôtel Cortez où de sombres évènements vont venir troubler la quiétude toute relative de ses résidents. Coté sang neuf, la Fox a fait appel à Max Greenfield (New Girl) et Cheyenne Jackson (30 Rock) pour rajouter davantage de charme masculin à une saison particulièrement féminine.
Effets spéciaux à vous glacer le sang, hallucinations phobiques et autres vices, tout y est juste, jamais vulgaire, avec une intensité rare pour une série télévisée. Alors, ne boudez pas votre plaisir et franchissez le seuil de cet établissement hôtelier aux pratiques douteuses, mais qui vous rendra gaga d’horreur ! À noter que la Fox en profite pour sortir en parallèle des coffrets inédits (Blu-ray & DVD) de l’intégrale des cinq saisons avec, encore et toujours, des bonus à la pelle pour les fans de la première heure.
Détails
Distributeur : Fox
Origine : USA
Date de sortie : 5 octobre 2016
Créateurs : Brad Falchuk et Ryan Murphy
Distribution : Lady Gaga, Kathy Bates, Sarah Paulson, Evan Peters, Wes Bentley, Matt Bomer, Chloë Sevigny, Denis O’Hare, Cheyenne Jackson, Angela Bassett…
Genre : Drame/Horreur-épouvante/fantastique
Durée : 13 épisodes de 42 minutes
Les points forts des coffrets Blu-Ray & DVD :
Intégrale S1 à S5 - DVD & Blu-ray :
Bonus saison 1 (plus d’1 h 30) :
Commentaire audio de La Maison par Ryan Murphy
Derrière la peur : le making of de American Horror Story
La Maison de l’Horreur présentée dans le « Eternal Darkness Tours » à Hollywood
La scène d’ouverture
Rencontrez les fantômes de La Maison
Bonus saison 2 (plus d’1 h) :
Scènes coupées
Mais qu’est-ce qu’American Horror Story : Asylum ?
Bienvenue au Manoir de Briarcliff
Les créatures
Le gardien
Bonus Saison 3 (plus d’1 h) :
Les Zombies d’Halloween
Making-of : l’assemblée des sorcières
À la découverte de la Nouvelle-Orléans
Bonus Saison 4 (plus d’1 h) :
Des artistes hors du commun
L’ouverture de la saison 4
Petit coup d’œil sous le chapiteau
Deux têtes valent mieux qu’une
Le spectre d’Edward Mordrake
Derrière le masque de la terreur
Bonus Saison 5 :
Invitation à la Nuit du Diable
Le Cortez : un lieu d’élégance disparue

Pendant longtemps, l’ancien agent du gouvernement Raymond « Red » Reddington (James Spader) a été l’ennemi public numéro 1. Parvenant non sans mal à transiger avec le camp adverse, il était devenu l’un des fugitifs les plus recherchés sur le sol américain. Mais, depuis plus de deux ans, celui qu’on prenait un malin plaisir à surnommer « le concierge » semble avoir rangé ses armes aux vestiaires depuis qu’il s’est rendu au FBI avec la ferme intention d’arrêter les plus grands criminels du monde entier. Pour mener à bien cette mission ô combien périlleuse, il n’a eu qu’une seule exigence : traiter avec Elizabeth « Liz » Keen (Megan Boone) une apprentie profileuse fraîchement débarquée de l’académie !
Et après deux saisons en épisode « stand-alone » et une ellipse scénaristique en filigrane, les auteurs Blacklist décident se limiter la casse (face à une érosion plus que significative de l’audimat de la série) et passent, ainsi, à la vitesse supérieure, et ce, sans nul doute pour arrêter l’hémorragie. Dans ce dessein, Liz est désormais traquée jour et nuit par le FBI depuis qu’elle est devenue le bouc émissaire de la Cabale suite aux meurtres de 14 agents de la CIA, d’un Sénateur et d’un Procureur Général des États-Unis. Pour fuir à ses bourreaux, notre héroïne est contrainte une nouvelle fois de demander de l’aide à Red. Ce dernier va alors décrocher son téléphone et faire jouer son réseau pour le moins douteux pour tenter d’aider celle qu’il a prise sous son aile. Tel un gourou pour les uns et un père pour les autres, il va redoubler d’ingéniosité la sortir de ce guêpier. Et c’est au terme d’une saison de 23 épisodes que vous assisterez impuissant à un cliffhanger des plus étonnants, mais qui risque bel et bien de vous faire rager !
Quelque part au croisement d’Alias et du thriller Taking Lives, Destin Violés avec Angelina Jolie et Ethan Hawk, Blacklist gagne en profondeur dans cette saison 3 marquée par une psychologie des personnages nettement plus sondée ! Après trois saisons bien remplies, elle n’est définitivement plus une simple série policière n’intéressant guère qu’une poignée d’irréductibles particulièrement nostalgiques d’un temps où la sculpturale Sydney Bristow (alias Jennifer Garner) battait des records d’audience sur la ABC avant de contaminer le monde entier. Et pour preuve, Blacklist aura son spin-off !
Détails
Distributeur : Sony Pictures
Origine : USA
Date de sortie : 26 octobre 2016
Créateurs & showrunners : John Eisendrath & Jon Bokenkamp
Distribution : James Spader, Megan Boone, Diego Klattenhoff, Ryan Eggold, Amir Arison, Harry Lennix, Mozhan Marmo, Hisham Tawfiq...
Genre : Drame policier/thriller
Durée : 23 épisodes de 42 minutes
Les points forts des coffrets Blu-Ray & DVD : pas de bonus annoncé !

La première saison de Mr. Robot, diffusée en juin 2015 sur USA Network, a été renouvelée pour une saison 2, avant même la diffusion de son pilote outre-Atlantique. Et pour cause, le thriller dramatique peut se targuer d’être l’une des nouveautés les plus audacieuses de ces dernières années télévisuelles. Par son esthétique particulièrement bien léchée, la complexité de ses personnages, ses intrigues scénaristiques poussées et sa manière bien à elle de relancer diverses polémiques sur certains tabous sociétaux, la série vous happe et ne vous lâche plus !
L’intrigue de la série germe autour d’un certain Elliot Alderson (Rami Malek), un jeune New-Yorkais en proie à des troubles d’anxiété sociale qui n’hésite pas à troquer ses habits d’ingénieur en sécurité informatique contre le masque d’un cyberjusticier une fois la nuit tombée. Et lorsque ce dernier croise le chemin de « Mr. Robot » (Christian Slater), un énigmatique égalitariste aspirant à enrôler dans son groupe de hackers clandestins, plus connu sous le nom de « FSociety », son destin bascule ! Voués à faire de grandes choses ensemble, les deux hommes se rapprochent lentement, mais sûrement, pour mieux rétablir ensemble l’équilibre précaire de la société moderne. Pour ce faire, ils vont non seulement devoir détruire les plus grosses banques et autres entreprises du monde entier, notamment le conglomérat E Corp employeur d’Eliott, mais aussi affronter certains fantômes du passé, et ce, ce pour mieux vous aiguiller vers une révélation finale qui risque bel et bien de vous couper le souffle !
Véritable OVNI dans le paysage télévisuel mondial, Mr. Robot est bien plus d’un simple drame psychologique. Derrière ses faux-semblants, la série peut se targuer d’être une fable politico-cynique parfaitement dans l’air du temps. À l’instar d’un certain Dexter, vous vous attacherez rapidement à cet antihéros bercé d’illusions et rattrapé par sa folie. Encensée par la critique et acclamée par les fans du genre, Mr. Robot marie parfaitement angoisse, suspens et ironie pour mieux vous plonger au cœur d’une guerre d’un nouveau genre appliquant un sens moral qui lui est propre, et non dénué d’une ironie pour le moins glaçante…
Détails
Distributeur : Universal
Origine : USA
Date de sortie : 18 octobre 2016
Créateur : Sam Esmail
Distribution : Rami Malek, Christian Slater, Carly Chaikin, Portia Doubleday, Martin Wallström…
Genre : Drame/thriller
Durée : 10 épisodes de 44 minutes
Les points forts des coffrets Blu-Ray & DVD : scènes coupées, bêtisier et making-of.
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