Les sorties DVD/Blu-Ray du mois de décembre 2017 - Séries TV

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• Mis en ligne le 23 Déc 2017 22:37

Depuis quelques années déjà, le petit écran américain traverse ce que la presse mondiale a baptisé son « nouvel âge d’or » de la télévision. Un état de fait qui n’a pas échappé aux journalistes du monde entier ! J’en veux pour preuve nos magazines préférés, nos quotidiens nationaux et régionaux, nos magazines féminins et autres qui s’accordent tous pour réserver une place de choix à ce genre télévisuel, naguère si décrié et aujourd’hui si encensé, pour mieux publier des articles dithyrambiques sur les meilleures productions télévisuelles du moment. Coup de projecteurs sur les meilleures sorties du mois qui pourraient bien venir garnir le pied de votre sapin de Noël…

Madison Clark (Kim Dickens), une conseillère d’orientation, jeune veuve et mère de famille, élève ses deux enfants à Los Angeles. Ces deux derniers, Alicia (Alycia Debnam-Carey) et Nick (Frank Dillane), n’acceptent pas vraiment qu’elle ait refait sa vie avec son nouveau compagnon, Travis Manawa (Cliff Curtis), professeur dans le même lycée et également père divorcé. Alors que chacun essaie tant bien que mal de réapprendre à vivre en acceptant l’autre, une bien étrange pandémie va venir obscurcir leur quotidien. C’est autour de cette famille recomposée, qui a bien du mal à recoller les morceaux, que des intrigues vont se tisser dans la première saison pour mieux nous dévoiler les origines d’un mal encore peu connu qui va lentement, mais sûrement, bouleverser l’équilibre du monde.

Après avoir assisté impuissants à la destruction de Los Angeles, Madison, Travis, Daniel Salazar (Rubén Blades) et ce qui leur reste de familles embarquent à bord du yacht « Abigail ». Sans être pleinement conscients de l’ampleur de l’apocalypse, ils voguent vers de nouveaux horizons avec l’espoir de trouver une terre plus hospitalière et, surtout, épargnée par l’épidémie. Alors que l’opération militaire Cobalt atteint son apogée repoussant les infectés vers la mer, nos héros vont devoir se rendre à l’évidence : les eaux ne sont pas nécessairement plus sûres que la terre ferme. Et pour vérifier cela, nos héros vont devoir passer de nouveaux tests à la lisière de la frontière mexicaine. Abolie depuis le début l’Apocalypse, ils vont tenter tant bien que mal d’y reconstruire une nouvelle société tout en maintenant l’équilibre précaire de leur famille respective. Alors que Madison s’est réconciliée avec Travis et qu’Alicia est hantée par le meurtre d’Andres (Raul Casso), Nick, lui, assiste à l’enlèvement de sa bien-aimée Luciana (Danay Garcia)…

Dire que le petit écran américain connaît actuellement un nouvel âge d’or devient saison après saison un doux euphémisme. Une preuve de plus de l’effervescence de la créativité à la télévision américaine, la saison 3 de Fear The Walking Dead passe assurément à la vitesse supérieure. À l’instar de The Walking Dead dont elle est dérivée, le spin-off nous contamine à nouveau, nous tenant en haleine du début à la fin, frisant parfois l’overdose d’adrénaline. En balayant les censures et autres préjugés figurant en tête des dix commandements de la bible télévisuelle, cette chronique télévisuelle s’avère assurément beaucoup plus mordante qu’elle ne le laissait paraître de prime abord ! Réalisation soignée, surprenante parfois avec flash-back, hallucinations et autres effets sonores flippants, tout y est juste, jamais vulgaire, avec une intensité rare pour une série télévisée. Mais si le pire ennemi de l’homme n’était pas l’homme finalement…

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Série dérivée de Breaking Bad qui a obtenu le succès populaire et critique que tout le monde connaît, Better Call Saul n’est assurément plus un simple spin-off. Dépassant largement les espoirs que ses créateurs Vince Gilligan & Peter Gould avaient placés en elle, la série a indubitablement conquis le cœur des fans de la première heure. Ceux-là mêmes qui ont eu du mal à faire leurs adieux à l’infatigable Walter White, magistralement incarné par Bryan Cranston et qui repose désormais en paix (du moins pour le moment) au panthéon de la télévision.

Durant la première saison, les auteurs nous présentent l’indécrottable Saul Goodman (Bob Odenkirk) six ans avant de croiser le destin de son trafiquant de méthamphétamines préféré. Également connu sous le nom de Jimmy McGill, l’avocat véreux rencontre de plus en plus de difficultés à joindre les deux bouts en fin de mois, tant et si bien qu’il finit par passer de l’autre côté de la barre. Se livrant à de multiples petites escroqueries de plus en plus risquées, l’avocat sans le sou va définitivement basculer du côté obscur dans la saison 2, et ce, pour mieux faire exploser son tiroir-caisse ! Puis, dans celle qui suit, Jimmy va lentement, mais sûrement, s’effacer pour céder sa place à Saul, son alter ego assurément plus maléfique. Malgré tout, Jimmy se rattachera à une âme qui lui fera de plus en plus défaut, surtout face à de pauvres dames âgées…

Couronnée par la critique et les associations de « sériesmaniacs », tant pour la qualité narrative des scénarii que pour ses personnages subversifs et de l’interprétation, Better Call Saul continue de surprendre, et ce, même si cette saison 3 souffre de quelques lenteurs. Grand jeu sur les stéréotypes qu’elle « karcherise », la série continue de sauter avec virtuosité d’un genre à l’autre, de l’humour noir au drame, mais les caractéristiques très affirmées des principaux protagonistes en assurent la bonne cohérence.

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Diffusée pour la première fois le 21 septembre 2015 sur NBC outre-Atlantique, Blindspot a tout de suite conquis le cœur des « sériesmaniacs », faisant de l’œuvre télévisuelle l’une des plus grandes réussites de la saison 2015/2016 !

Ce thriller d’action portée par Jaimie Alexander (alias Sif dans Thor et Marvel : Les Agents du S.H.I.E.L.D ou encore l’inoubliable Jessi X dans Kyle XY disparue bien trop tôt du tube cathodique) parvient à tirer aisément son épingle du jeu dans un genre jugé pourtant ultra concurrentiel. Quelque part au croisement de John Doe et d’Alias, son intrigue est centrée sur une jeune femme amnésique rebaptisée Jane Do et retrouvée nue comme un ver au beau milieu de Times Square, à New York. En outre, son corps est recouvert de tatouages énigmatiques dont elle va devoir élucider les nombreux mystères pour mieux reconstituer le puzzle de son passé. Épaulée par l’agent du FBI Kurt Weller campé par Sullivan Stapleton (tout juste sorti de la très musclée Strike Back qui a fait récemment ses adieux sur Cinemax US après cinq années de bons et loyaux services à la section 20 du MI-6) et dont elle porte le nom sur son dos. Dans la saison 1, nos héros s’acharnent à déchiffrer les nombreuses énigmes dispersées un peu partout sur son corps afin de révéler au grand jour une conspiration de grande envergure. Et pour cause, la saison 2 nous révèlera que Jane n’est pas celle qu’elle croyait être ! Pire encore, son sombre passé au sein de l’organisation groupusculaire du nom d’Orion refera surface pour venir tout bouleverser…

La distribution de Blindspot a sans nul doute contribué au succès critique et populaire de la série ! Les deux héros incarnés par deux valeurs montantes à Hollywood forment un couple charismatique et dynamique sur le petit écran, et la performance de Jaimie Alexander, l’interprète de la nouvelle recrue du FBI amnésique, est stupéfiante. Véritable série phare de cette fin de décennie télévisuelle, Blindspot révolutionne un genre quelque peu éculé, mais qui trouve, ici, un second souffle de modernité…

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Dès les premières minutes de la saison 7, les auteurs de Game Of Thrones nous replongent au cœur de cette bataille intestine et sans foi ni loi que se livrent les nombreux protagonistes à travers Westeros et Essos, et ce, pour mieux s’emparer du Trône de Fer tant convoité. En outre, les survivants des deux régions respectives vont devoir se rapprocher pour mieux avancer vers leurs destins qui pourraient bien être funestes depuis qu’une force obscure a détruit l’équilibre des saisons. Certains personnages vont sceller de nouvelles alliances afin d’accroître leur chance de réussite et, surtout, de survie, et de nouveaux protagonistes vont faire une entrée magistrale sur l’échiquier, et ce, pour mieux en bouleverser l’équilibre. Alors que ce dernier s’avère de plus en plus précaire entre l’Est et l’Ouest, au Nord comme au Sud, des forces sinistres et surnaturelles se pressent aux portes du Royaume des Sept Couronnes avec la ferme intention d’en découdre avec chacun d’entre eux ! Pendant que la confrérie de la Garde de Nuit essaie tant bien que mal de protéger le Royaume de toute entité originaire d’au-delà du Mur protecteur, et qu’elle voit ses ressources s’étioler, de nouveaux complots et autres rivalités rejaillissent…

Basée sur la saga littéraire de G.R.R. Martin, Game Of Thrones s’est imposée rapidement comme un mastodonte du petit écran, pulvérisant des records d’audience à chaque diffusion. Après avoir été élue la série la plus populaire de l’histoire de la chaîne câblée américaine HBO, Game of Thrones étend chaque année davantage son hégémonie au niveau de l’échiquier télévisuel mondial. Avec une palanquée de prix prestigieux raflés à ce jour et autres nombreuses nominations, la série assoit définitivement son statut de phénomène mondial, talonnée de très près par une certaine The Walking Dead. Laquelle pourrait bien la détrônée !

Contrairement à la pensée commune, regarder une série n’est pas du tout un acte passif et Game of Thrones en est la preuve irréfutable ! J’en veux pour preuve cette saison 7 certes plus courte que les précédentes, mais toujours aussi complexe et captivante ! Alors que la fin de Game of Thrones se rapproche lentement, mais sûrement, la pression monte indubitablement d’un cran pour le plus grand plaisir des fans de la première heure qui n’en pouvaient plus d’attendre !

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