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Les sorties DVD/Blu-Ray du mois de octobre 2017 - Séries TV
Depuis quelques années déjà, le petit écran américain traverse ce que la presse mondiale a baptisé son ‘second âge d’or’ de la télévision. Un état de fait qui n’a pas échappé aux journalistes du monde entier ! J’en veux pour preuve nos magazines préférés, nos quotidiens nationaux et régionaux, nos magazines féminins et autres qui s’accordent tous pour réserver une place de choix à ce genre télévisuel, naguère si décrié et aujourd’hui si encensé, pour mieux publier des articles dithyrambiques sur les meilleures productions télévisuelles du moment. Coup de projecteurs sur les meilleures sorties du mois… Merci qui ?

Ne manquez pas la réédition que vous propose Warner Bros et revivez l’intégrale de l’une des sagas télévisées les plus déroutantes de toute l’histoire du tube cathodique, j’ai nommé Les Sopranos ! À la tête d’une mafia moderne pendant six années, Tony Soprano (James Gandolfini) essaie tant bien que mal de joindre les deux bouts entre son rôle de père de famille et l’organisation criminelle qu’il dirige. Cet Italo-Américain pure souche et au tempérament dépressif éprouve le besoin de se coucher régulièrement sur le divan du psychiatre, le Dr Jennifer Melfi (Lorraine Bracco), afin d’exorciser ses vieux démons et, surtout, de préserver sa suprématie en tant que parrain du New Jersey Nord.
L’univers de noirceur et de violence de la série est loin d’être manichéen. Mais, contre toute attente, on finit par s’attacher aux truands brutaux sanguinaires qui finissent parfois par laisser tomber le masque. Entre un sens de la famille particulièrement développé de par ses origines italiennes et celui de l’amitié, le névrosé Tony se dévoile au fil des épisodes pour vous inciter à revoir lentement, mais sûrement, votre jugement à son égard. Cet être ambigu et ô combien complexe s’avère être aux antipodes de l’archétype du héros, tel que le monde moderne l’a façonné au fil des siècles ! Véritable antihéros, il incarne avec ferveur et véracité un homme quelque peu égaré, marqué par la fatalité et qui finira par être rongé par les fantômes du passé. En parallèle, les représentants de la loi et de l’ordre sont loin d’être blancs comme neige et utilisent à maintes reprises des méthodes plus que discutables pour arriver à leurs fins.
Quelque part entre Les Affranchis de Martin Scorsese et Mafia Blues de Harold Ramis, Les Sopranos ont su en quatre-vingt-six épisodes se propulser au rang de l’une des œuvres télévisuelles les plus populaires du 21ème siècle. Une série majeure de la télévision ou plutôt une vaste saga télévisée du crime organisé inscrite à jamais en lettres dorées au panthéon de la culture pop. Un peu partout dans le monde, un noyau dur d’aficionados s’est développé, venant vanter les mérites de cette série encensée par la critique et qui fait désormais figure de nouvelle référence dans le genre. Récompensée par de nombreux Emmy Awards, Golden Globes et autres Peabody Awards, cette œuvre noire, aussi originale dans sa structure en arcs que dans ses scénarios et dialogues brillants, a permis au public de partager les tranches de vie d’une famille mafieuse pendant six saisons aussi passionnantes que haletantes, et ce, avant de trouver la place qu’elle mérite au cimetière des séries télévisées. À voir et à revoir sans modération… à l’exception de tous ceux pour qui le genre mafieux n’est assurément pas leur tasse de thé !
Distributeur : Warner Bros
Origine : USA
Date de sortie : 4 octobre 2017
Créateur : David Chase
Distribution : James Gandolfini, Edie Falco, Lorraine Bracco, Michael Imperioli, Tony Sirico, Jamie-Lynn Sigler, Dominic Chianese, Vincent Curatola, Steve R. Schirripa, Robert Iler, Steve Van Zandt…
Genre : Drame
Durée : 86 épisodes de 50 minutes
Les points forts des coffrets Blu-ray & DVD : Bonus exclusif permettant de découvrir comment Les Sopranos ont pris vie et comment la série est devenue un monument de la télévision. Il comprend toutes les interviews avec le casting, l’équipe du tournage, les stars, les cinéastes, les critiques et des universitaires, ainsi que des images jamais vues de la série légendaire. Deux tables rondes avec le casting et l’équipe du tournage, interview en deux parties avec David Chase, scènes coupées et bien plus, 25 commentaires audio avec le casting et l’équipe du tournage et un livre bonus de 32 pages.

Véritable série policière aux airs de thriller psychologique, son héros n’est autre que le fringuant Patrick Jane (Simon Baker), mentaliste qui utilise ses dons d’observation hors normes pour résoudre des crimes en tant que consultant du CBI. Une manière pour lui de se faire les dents avant de croquer celui qui a tué son épouse et sa fille. Et, après avoir trouvé l’amour et affronté la mort d’un agent du FBI au terme de six saisons aussi haletantes que passionnantes, et qui lui ont permis de démasquer le mystérieux tueur en série connu sous le nom de John Le Rouge, Jane continue de résoudre les homicides les plus énigmatiques de la Californie. Toutefois, il ne tarde pas à apprendre qu’il va devoir faire face à une nouvelle menace plus connue sous le nom de Lazarus. Apparaissant dans les récits du Nouveau Testament en tant que proche de Jésus Christ, Lazarus aurait été ressuscité par ce dernier nourrissant, ainsi, de nombreuses légendes orientales et occidentales. Et, comme vous pouvez vous en douter, ce n’est pas pour rien si ce nouvel adversaire porte ce nom biblique, d’autant plus qu’il prendra un malin plaisir à accuser Jane de mentir sur ses capacités mentales et d’être un usurpateur…
Mais qui se cache derrière le masque de cet énigmatique détracteur ? Pour le savoir, il ne vous reste plus qu’à vous procurer le coffret de l’intégrale de Mentalist dont les dernières péripéties vous réservent quelques révélations croustillantes qui lèveront enfin le voile sur les derniers mystères de la série, lui permettant ainsi d’obtenir la place qu’elle mérite au panthéon de la télévision. R.I.P
Distributeur : Warner Bros
Origine : USA
Date de sortie : 4 octobre 2017
Créateur : Bruno Heller
Distribution : Simon Baker, Robin Tunney, Amanda Righetti, Owain Yeoman, Tim Kang, Emily Swallow, Rockmond Dunbar…
Genre : Drame policier
Durée : 151 épisodes de 42 minutes
Les points forts du coffret DVD : Pas de bonus annoncé !

Arrêté beaucoup trop tôt pour les fans de la première heure, Rome ne compte que deux saisons en tout. Et histoire de prolonger un peu plus notre plaisir, la Warner Bros nous propose une réédition de l’intégrale de cette série hors du commun qui a non seulement fait couler le sang, mais aussi beaucoup d’encre, en lançant un nouveau genre télévisuel librement inspiré de son destin tragique.
En refaisant vivre l’une des figures les plus emblématiques du péplum dans une adaptation télévisuelle innovante alliant sexe, violence, intrigues et beauté graphique, la série de John Milius, William J. MacDonald & Bruno Heller n’a décidément rien à envier à ses pairs… si ce n’est, peut-être, une plus grande longévité !
Nous tenant en haleine du premier au dernier épisode, Rome demeure à ce jour l’une des séries les plus encensées par la critique. Marquant les débuts d’un certain Kevin McKidd qui joue désormais sur scalpel dans Grey’s Anatomy, cette œuvre télévisuelle aussi spectaculaire qu’innovante nous retrace les derniers jours de la République romaine et l’avènement d’un Empire tout puissant. Lutte des classes, décadence des institutions politiques, trahison des uns et dévotion des autres sont autant d’ingrédients qui ont permis à Rome de débarrasser le genre de ses carcans commerciaux imposés. Bien loin de l’odeur de naphtaline si rassurante des péplums d’antan, ce chef-d’œuvre télévisuel n’est assurément pas à mettre dans toutes les mains !
Distributeur : Warner Bros
Origine : USA/Angleterre
Date de sortie : 4 octobre 2017
Créateurs : John Milius, William J. MacDonald & Bruno Heller
Distribution : Kevin McKidd, Ray Stevenson, Ciaran Hinds, Kenneth Cranham, Polly Walker, James Purefoy, Tobias Menzies, Lindsay Duncan, Indira Varma, Max Pirkis, Kerry Condon, Rick Warden, Simon Woods, Guy Henry, Lee Boardman, Zuleikha Robinson, Suzanne Bertish, Chiara Mastalli, Jahvel Hall, Ian McNeice, Nicholas Woodeson , Coral Amiga…
Genre : Drame historique d’action et de guerre
Durée : 22 épisodes de 52 minutes
Les points forts du coffret DVD :
Saison 1 —"Tous les chemins mènent à Rome" : guide interactif en cours de visionnage, commentaire audio sur 8 épisodes, "Plan par plan" pour les épisodes : —Le triomphe de César — Gladiateur, documentaires : —"L’ascension de Rome" —"À l’époque de Rome" —Galeries photos, Saison 2 —Commentaire audio sur 5 épisodes, making-of saison 2, "Tous les chemins mènent à Rome" : guide interactif, "Les deux faces de Rome", "Marc Antoine et Cléopâtre" et "L’ascension d’Octave : le premier empereur Romain".

L’intrigue de cette série fantastique créée par J.J. Abrams germe sur le tarmac de l’aéroport de Boston. Après s’y être posés sans problèmes apparents, les passagers et l’équipage sont retrouvés morts. Appelée à la rescousse, l’agent du FBI Olivia Dunham (Anna Torv) se voit aussitôt confier l’enquête épineuse avec son partenaire. Lorsque ce dernier est retrouvé grièvement blessé, elle se tourne vers l’insaisissable Dr Walter Bishop (John Noble), lui-même épaulé par son fils Peter (Joshua Jackson) qui va les rejoindre dans cette sombre quête de la vérité. Au bout de quelques jours d’investigations aussi riches que variées, notre trio de choc et de charme ne va pas tarder à découvrir que le drame du vol 627 n’est que l’infirme partie apparente de l’iceberg dissimulant une bien plus grande et déroutante vérité…
Qu’adviendra-t-il de l’impétueuse Olivia Dunham, chargée du drame du vol international 627, mais aussi du Dr Walter Bishop, un scientifique brillant déclaré fou, ainsi que de son fils pour le moins engagé ? À vous de le découvrir en visionnant les cent épisodes de cette saison marquée par les thèmes de la rupture et du renouveau, qui ravira les plus fervents admirateurs d’un genre quelque peu tombé en désuétude, mais qui trouve, ici, un second souffle.
La question récurrente était de savoir si la vérité était vraiment ailleurs. Et bien, une fois n’est pas coutume, vous obtiendrez enfin des réponses de son créateur, J.J. Abrams qui avait pour habitude de nous laisser sur notre faim ! Car, il faut bien l’avouer, Fringe s’inscrit dans la lignée de ces séries dites « à cultes » (et pas « culte », nuance). Comprenez par là qu’elle peut susciter l’enthousiasme d’un noyau dur de fans très impliqués qui, obstinément, suivent et soutiennent la série, voire la défendent contre tous ceux qui se risqueraient à la critiquer. Et tout laisse à penser que vous en ferez partie en vous procurant le coffret de l’intégrale de cette série qui a su se trouver une place de choix au panthéon du tube cathodique.
Distributeur : Warner Bros
Origine : USA
Date de sortie : 4 octobre 2017
Créateurs : Alex Kurtzman, J.J. Abrams & Roberto Orci
Distribution : Anna Torv, Joshua Jackson, John Noble, Jasika Nicole, Lance Reddick…
Genre : Drame/fantastique/science-fiction/thriller
Durée : 100 épisodes de 42 minutes
Les points forts des coffrets Blu-Ray & DVD : documentaires, coulisses, scènes décryptées et coupées pour chaque épisode, des scènes coupées, nombreuses analyses, fichiers disséqués, bêtisiers, journal de production, photos, diagrammes, commentaires audio de toute l’équipe, bandes-annonces et autres secrets de tournage…

Diffusée pour la première fois aux USA en mai 2005 sur Showtime, la sulfureuse Queer as Folk, estampillée US puisqu’adaptation américaine de la série anglaise du même nom, nous narre les tribulations de cinq amis gays avec la ville de Pittsburgh comme toile de fond, où les vieux clichés ont incontestablement la dent dure. Âgés entre 20 et 30 ans, l’éternel insatisfait Brian Kinney (Gale Harold), le candide Justin Taylor (Randy Harrison), l’immature Michael Novotny (Hal Sparks), le désinhibé Emmett Honeycutt (Peter Paige) et le terre-à-terre Ted Schmidt (Scott Lowell) partagent leurs problèmes de cœur, de c.. , d’amitié, de famille et de carrière, et ce, à la veille de la crise de la trentaine pour les uns et, celle de la quarantaine, pour les autres. Leur amitié parviendra-t-elle à résister aux aléas et autres déconvenues que le destin va leur réserver ? Rien n’est désormais moins sûr !
Mais ici s’arrête toute ressemblance avec toute autre série. Et, même si elle ne peut échapper à la comparaison avec une certaine Sex and the City, Queer as Folk peut se targuer d’avoir un regard à la fois unique et saisissant sur la vie de la communauté homosexuelle de nos jours. Véritable fer de lance de toute une génération et s’inspirant ouvertement de la version éponyme britannique qui lui a sans nul doute ouvert la voie, la série a fait couler beaucoup d’encre outre-Atlantique pendant cinq saisons aussi riches que variées. Celle, qui ne promettait d’être pour les plus pessimistes des critiques qu’une de ces séries assommantes qui traitent maladroitement des relations entre hommes, est finalement devenue culte en ouvrant la porte des programmes dits « homo » à la télévision.
En outre, beaucoup de mauvaises langues ne soupçonnaient pas un instant que la série survivrait à sa première saison dans une société où les censures et autres préjugés figurent en tête des dix commandements de la bible télévisuelle. Mais force est de constater qu’avec son casting de choc et de charme, ses intrigues empreintes de réalisme et un soupçon d’érotisme, son créateur Ron Cowen cristallise à merveille sur petit écran les espoirs et autres désillusions de toute une génération désenchantée, sans oublier pour autant de dépoussiérer l’image d’une communauté encore si maltraitée au vingt et unième siècle. Dans ce coffret réédité qui réunit l’intégralité des 83 épisodes de Queer as Folk, Warner Bros vous invite à revivre les déboires amoureux de Brian, Justin, Michael, Emmett et Ted, le tout agrémenté d’une réalisation léchée et d’une bande-son aussi déjantée et branchée que la vie de ses héros.
Distributeur : Warner Bros
Origine : USA
Date de sortie : 4 octobre 2017
Créateurs : Ron Cowen & Daniel Lipman
Distribution : Gale Harold, Hal Sparks, Randy Harrison, Peter Paige, Scott Lowell, Michelle Clunie, Thea Gill, Sharon Gless, Chris Potter, Robert Gant…
Genre : comédie dramatique
Durée : 83 épisodes de 42 minutes
Les points forts du coffret DVD : Documentaires

Nous sommes en 2007, une nouvelle fièvre atteint le continent américain et ne tarde pas à s’emparer de toute la France via TF1. Les ados américains n’ont plus que ces mots-là à la bouche ! Cela peut vous paraître bizarre, certes, mais quand on y regarde d’un petit peu plus près, on comprend aisément pourquoi, puisqu’il s’agit de Gossip Girl. Toutes les fois qu’on nous annonce une adaptation de livre à la télévision, on redoute, et souvent à juste titre, qu’il ne s’agisse que d’un navet fait à la hâte pour mieux faire exploser le tiroir-caisse de ses producteurs galvanisés par le succès de l’œuvre originale.
Mais rassurez-vous, ce n’est pas du tout le cas avec Gossip Girl qui fait incontestablement honneur aux écrits d’origine, tout en s’affirmant comme œuvre à part entière. La CW a en effet mis le paquet, voire la sauce, et nous plonge au cœur d’un univers branché, certes, mais gorgé d’êtres névrosés et dont la réputation n’est plus à faire, mais n’en laisse pas moins la part belle au sexe et à l’humour.
Vu le triomphe incontestable du livre éponyme, la petite lucarne se devait de donner une adaptation télévisuelle digne de ce nom à ce nouveau phénomène littéraire très apprécié outre-Atlantique. Et c’est désormais chose faite avec Gossip Girl qui a fait couler beaucoup d’encre en polémiquant sur de jeunes héroïnes new-yorkaises assurément libérées du diktat judéo-chrétien et autres carcans imposés par la bible télévisuelle.
Obnubilées par leur apparence, réputation et autre recherche désespérée du petit copain parfait, Serena Van Der Woodsen (Blake Lively) et sa meilleure ennemie Blair Waldorf (Leighton Meester) ne font pas dans la dentelle et se livrent une guerre sans merci qui n’aura de cesse de nourrir le blog d’une certaine Gossip Girl, fomenteuse de rumeurs les plus folles et autres cancans sordides. Pendant six saisons, la « Reine des ragots » erre dans les rues de la « Grande Pomme » à la recherche du moindre pépin, celui qui ébranlera la hiérarchie sociale de cet univers aussi glamour que décadent, où sexe se conjugue avec drogue, argent, manipulation et autres fourberies. Et, le tout fini à la une d’un blog auquel tous les ados semblent être accros et tenu par une vipère à la langue bien pendue qui met un point d’honneur à garder son identité secrète… XOXO
Distributeur : Warner Bros
Origine : USA
Date de sortie : 4 octobre 2017
Créateurs : Josh Schwartz et Stephanie Savage
Distribution : Blake Lively, Leighton Meester, Chace Crawford, Ed Westwick, Penn Badgley, Matthew Settle, Kelly Rutherford, Kristen Bell…
Genre : Drame
Durée : 121 épisodes de 42 minutes
Les points forts du coffret DVD : Goodies et une pochette de soirée.

Après des années passées à incarner un démon hypnotisé par l’une de nos sorcières de Charmed, Julian McMahon revient à la charge dans la peau d’un chirurgien esthétique sans foi ni loi qui, à défaut de mettre dans l’ordre dans sa vie, parvient à trouver un défouloir en semant la zizanie dans celle des autres, tout en faisant exploser le tiroir-caisse de sa clinique. Autopsie de Nip/Tuck, un drame satirique télévisuel dans l’air du temps qui traite, à la fois avec humour et noirceur, de la décadence de notre société moderne...
D’un côté, nous avons un play-boy cynique et arrogant, de l’autre, un père de famille casanier, mais tous deux sont amis, à la vie à la mort, et chirurgiens esthétiques à Miami. Liposuccion, lifting, rhinoplastie… se succèdent dans la clinique de Christian Troy (Julian McMahon) et de Sean Mc Namara (Dylan Walsh) au rythme de leurs problèmes personnels : instabilité, problèmes familiaux, liaisons dangereuses, chantage et autres addictions…
Au premier abord, Nip/Tuck nous paraît être une série pamphlétaire sur le milieu impitoyable de la chirurgie esthétique. Mensonges, manipulations, secrets d’alcôves, trahisons, clichés morbides et autres liasses de billets verts abondent. Cependant, c’est en fait la relation tendancieuse entre Christian et Sean qui est mise en exergue, et nullement les coups de scalpel et autres attaques au vitriol menées contre l’esthétisme, du moins dans un premier temps ! D’ailleurs, les scènes habituellement escamotées, comme les gros plans dérangeants et autres prises de vue scatologiques, donnent lieu aux épisodes d’anthologie qui ont sans nul doute aidé à faire exploser le carcan de la pensée judéo-chrétienne qui a, pendant trop longtemps, dicté ses commandements télévisuels.
Mais, l’intérêt de la série ne repose pas uniquement sur les épaules de ces deux personnages. Comprenez par là que les protagonistes secondaires ont aussi leur rôle à jouer, surtout lorsqu’il s’agit de singer certaines des plus grandes figures emblématiques du show-business qui font les choux gras de la presse à scandale, ou alors de rappeler au sexe soi-disant faible que le girl Power n’est définitivement pas mort !
Dans cette veine assurément débridée, Nip/Tuck, à la fois caustique et corrosive, est sans aucun doute l’une des séries les plus subversives du début du 21ème siècle. Quelques séquences oniriques associées à la santé mentale quelque peu défaillante de ses protagonistes pointent, ici et là, dans l’évolution de l’intrigue originelle pour mieux dénoncer les méfaits que cette course à la beauté et autre jeunesse éternelle peut engendrer. Est-ce que le bistouri peut tout réparer, comme semble en être convaincus les indécrottables Christian et Sean ? Vous le saurez grâce à la réédition de l’intégrale de la série ! Merci qui ? Warner Bros, bien sûr !
Distributeur : Warner Bros
Origine : USA
Date de sortie : 4 octobre 2017
Créateur : Ryan Murphy
Distribution : Dylan Walsh, Julian McMahon, Joely Richardson, John Hensley, Roma Maffia, Kelly Carlson, Valerie Cruz, Bruno Campos, Jessalyn Gilsig,…
Genre : Drame/action
Durée : 100 épisodes de 42 minutes
Les points forts du coffret DVD : Coulisses de la série, scènes coupées et autres inédites, vrais ou refaits : le maquillage de la série, bêtisiers, trois femmes et un homme, la sexualité dans la série, réalité et fiction, les guest-stars dans la série, documentaires (comme le look parfait ou encore à la poursuite du Découpeur).

C’est toujours difficile d’admettre un évènement qui nous dépasse. Et ça, les Fisher ne le savent que trop bien, au travers de situations plus ou moins cocasses qu’ils expérimentent bien malgré eux, mais toutes aussi « borderline » les unes que les autres. Au départ, un pari difficile. Raconter la vie d’une famille de croque-morts. Un peu lugubre, voire funeste… et bien, détrompez-vous ! Décalage permanent, personnages névrosés, voire névrotiques, et 100 % vivants (quoique !), controverses, errances oniriques, dédales psychologiques… Tel un squelette enfoui au plus profond d’un placard, l’intimité s’en extirpe et s’affiche sans complexe. La mort pour mieux comprendre la vie.
Dans la famille croque-mort, nous avons l’aîné, Nat (Peter Krause). Tout juste parti de la maison, il doit reprendre les rênes des pompes funèbres familiales depuis que son père a été fauché par la mort, et c’est le cas de le dire, puisque sa voiture a été coupée en deux par un camion !Vient ensuite David (Michael C. Hall), le frère cadet, coincé et gay de service ! Pour qui son homosexualité est difficile à accepter, et pour cause, elle ne fait assurément pas bon ménage avec ses croyances religieuses ! Puis, il y aClaire (Lauren Ambrose), la benjamine mystérieuse et dotée d’une sensibilité à fleur de peau. Écorchée vive, une vraie artiste qui semble non seulement avoir perdu le goût à la vie, mais aussi confiance en elle. Quant à la mère, Ruth (Francès Conroy), c’est tout une histoire ou plutôt un poème dont vous apprendrez à connaître les rimes ! Elle a construit toute son existence autour de son mari et, maintenant qu’il n’est plus de ce monde, elle essaie tant bien que mal de recoller les morceaux pour mieux réapprendre à vivre. Son regard compatissant et empreint d’une bonne volonté évidente qui dégouline, telle une effusion d’hémoglobine, sur sa progéniture.Sur quelle rive vont-ils finir ?
À vous de le découvrir en vous procurant la réédition de l’intégrale de Six Feet Under, un portrait de famille pas commun, que nous vous conseillons vivement, ne serait-ce que pour le dénouement qui a été sacré la fin de série la plus aboutie de tous les temps. Pour résumer, la famille Fisher explose les tabous avec anticonformisme et second degré permanent. Avec réalisme et vérité…
Distributeur : HBO Studios
Origine : USA
Date de sortie : 4 octobre 2017
Créateur : Alan Ball
Distribution : Peter Krause, Michael C. Hall, Frances Conroy, Lauren Ambrose, Freddy Rodriguez, Mathew St. Patrick, Jeremy Sisto, Rachel Griffiths, Justina Machado, Lili Taylor, James Cromwell…
Genre : Comédie dramatique
Durée : 73 épisodes de 42 minutes
Les points forts du coffret DVD : Commentaires audio, scènes coupées, anatomie du générique, biographies, index des cinq saisons, coulisses du tournage, nominations et autres récompenses, making-of, documentaires, scènes inédites le montage de la série et autre titre audio issue de la bande originale.

Ne manquez pas le rendez-vous que vous propose HBO et revivez en haute définition l’intégrale de l’une des sagas policières les plus passionnantes de toute l’histoire du tube cathodique, j’ai nommé la très regrettée Sur écoute. Non contents de créer à l’époque une forme assurément novatrice à la télévision américaine, ses créateurs David Simon et Ed Burns font également reculer les limites de la narration dramatique, frisant souvent le « docu réalité ».
Autour d’un réseau tentaculaire de trafic de drogue et de crime que la police de Baltimore tente de démanteler, la série explore ses répercussions sur la société en abordant une multitude de thèmes sociétaux dans l’air du temps. Des rouages politiques de plus en plus inadaptés à l’emprise des médias, en passant par le racisme larvé ou décomplexé, la guerre sans fin contre la drogue, la corruption des pouvoirs publics, la solidarité des policiers désabusés ou encore les antagonismes entre loi et loyauté, la série nous esquisse une pléiade de portraits de personnages poignants et interprétés par des acteurs talentueux.
Durant ses cinq saisons, Sur écoute offre une fresque en profondeur d’une société américaine corrodée, et ce, pour mieux en étudier les diverses strates sociales. Drogue, violence, chômage, jeunesse en perdition, zones sinistrées, abandon des pouvoirs publics, tout y est abordé sans manichéisme et avec une finesse de ton pour mieux sonder les démons des grandes villes américaines, et de Baltimore en l’occurrence. Ces dernières années, la ville a été le théâtre de violentes émeutes survenues à la suite de bavures policières et autres tensions raciales qui rongent les États-Unis depuis trop longtemps. Rarement une série aura atteint un tel niveau de perfection. Sur écoute est incontestablement bien plus qu’une série policière. Inscrite à jamais en lettres dorées au panthéon des séries télévisées, elle trouve aujourd’hui, et encore plus que jamais, une forme de résonnance dans le monde...
Distributeur : HBO
Origine : Américaine
Date de sortie : 4 octobre 2017
Créateurs : David Simon et Ed Burns
Distribution : Dominic West, John Doman, Idris Elba, Frankie Faison, Lawrence Gilliard Jr., Wood Harris, Deirdre Lovejoy, Wendell Pierce, Lance Reddick, Andre Royo, Sonja Sohn, Chris Bauer, Paul Ben-Victor, Clarke Peters, Amy Ryan, Seth Gilliam, Aidan Gillen, Jim True-Frost, Robert Wisdom, Domenick Lombardozzi, J.D. Williams, Michael K. Williams, Corey Parker Robinson, Chad L. Coleman, Jamie Hector, Glynn Turman, Reg E. Cathey, Clark Johnson, Thomas McCarthy, Gbenga Akinnagbe, Neal Huff, Jermaine Crawford, Tristan Wilds, Michael Kostroff, Michelle Paress, Isiah Whittlock Jr…
Genre : Drame policier
Durée : 60 épisodes de 55 minutes
Les points forts des coffrets Blu-ray & DVD : Pas de bonus
The Walking Dead Saison 7

Mordus du genre, vous ne serez pas déçus : la Fox vous propose de revivre la septième saison de l’une des séries les plus déroutantes de toute l’histoire de la télévision, The Walking Dead. Dans cette dernière assurément plus sanguinolente et qui a à jamais marqué les aficionados après un premier épisode « gorissime » qui a défrayé la chronique lors de sa première diffusion outre-Atlantique, les auteurs du show passent assurément à la vitesse supérieure. En effet, une page est bel et bien tournée et la vie de nos héros s’en retrouve à jamais bouleversée ! Et pour cause, alors que l’intrigue de la série se reconcentre autour d’un Rick (Andrew Lincoln) brisé et les survivants épargnés par le cyclothymique Negan (Jeffrey Dean Morgan), l’acte punitif de celui-ci va en asservir certains et en révolter d’autres !
De la violence graphique à la violence psychologique, rien n’est épargné au spectateur dans le massacre d’Abraham (Michael Cudlitz) et de Glenn (Steven Yeun) à coups de batte barbelée, alias Lucille pour les intimes. L’horreur y est toujours au rendez-vous, l’ambiance plus oppressante, le ton plus introspectif et la psychologie des personnages nettement plus égratignée. Et que dire sur la trame scénaristique ? Si ce n’est que nos miraculés vont devoir se serrer les coudes pour tenter d’échapper non seulement aux nombreux rôdeurs toujours affamés, mais aussi à un « Big Bad » comme le monde de la télévision en a rarement créé !
Avec près de 12 millions de téléspectateurs en moyenne par épisode sur AMC, la saison 7 de The Walking Dead surprend, dérange, bouleverse, et ce malgré un début d’érosion de son audimat, et continue de contaminer les aficionados dans le monde entier. Alors gare à l’accoutumance !
Distributeur : Fox
Origine : USA
Date de sortie : 4 octobre 2017
Créateurs & showrunners : Scott M. Gimple, Robert Kirkman et Glen Mazzara
Distribution : Andrew Lincoln, Steven Yeun, Chandler Riggs, Norman Reedus, Jeffrey Dean Morgan, Danai Gurira, Lauren Cohan, Sonequa Martin-Green, Melissa McBride, Michael Cudlitz, Josh McDermitt, Seth Gilliam, Alanna Masterson, Christian Serratos, Ross Marquand, Tovah Feldshuh, Austin Nichols, Tom Payne (II), Austin Amelio, Xander Berkeley, Pollyana McIntosh...
Genre : Drame/Épouvante-horreur
Durée : 16 épisodes de 42 minutes
Les points forts des coffrets Blu-Ray & DVD : pas de bonus !
Ash vs Evil Dead Saison 2

Depuis quelques années, les adaptations de films en séries télévisées sont particulièrement prisées à Hollywood. Mais si certaines ont été de franches réussites, d’autres se sont vautrés dans le ridicule. Pour autant, l’ère du recyclage et de la nostalgie ne s’arrête pas là puisque c’est désormais au tour de la saga horrifique Evil Dead d’être transposée sur le petit écran !
Rebaptisées pour l’occasion Ash vs Evil Dead, les nouvelles aventures télévisuelles d’Ashley Williams (Bruce Campbell) germent trente ans après les derniers évènements cinématographiques. Tueur de démons à la retraite, Ash vit désormais reclus dans un camping-car perdu dans l’immensité du territoire américain. Pire encore, il gagne son pain quotidien en tant que vendeur dans un magasin, histoire de se fondre complètement dans la masse. Or, un soir, alors qu’il se laisse hypnotiser par les effluves de l’alcool, il commet une erreur irréparable : il lit le Nécronomicon, libérant ainsi les Cadavéreux. Conscient de son erreur, il va alors reprendre du service dans la saison 1 pour sauver le monde de ses créatures démoniaques revenues d’outre-tombe. Mais, cette fois-ci, il sera épaulé par Pablo (Ray Santiago) et Kelly (Dana DeLorenzo), deux de ses collègues de travail qui vont lui être d’un sérieux secours dans cette guérilla contre les Forces du Mal. Mais au terme de la saison, notre antihéros préféré finit par délaisser le Necromicon et abandonne dans la foulée sa guerre inlassable contre les entités démoniaques au bénéfice de grandes beuveries et autres sauteries sauvages en Floride ! Et, comme il fallait s’y attendre, rien ne se passe comme prévu quand on s’appelle Ash et l’ex-quincaillier se verra alors contraint de revenir illico presto à Elk Grove dans le Michigan au début de la saison 2, là où tout a commencé pour Evil Dead en 1981. Une fois sur place, il va recroiser le destin de son géniteur qu’il n’a pas vu depuis plus de 30 ans, ainsi que de nouveaux démons encore plus corrompus…
De l’horreur burlesque en veux-tu en voilà à l’effusion d’hémoglobine, en passant des effets spéciaux plus dans l’air du temps et autre distribution artistique pour le moins charismatique, la série veut assurément toujours son pesant de cacahuètes… pour peu que vous soyez férus du genre, bien sûr !
Distributeur : Fox
Origine : Américaine
Date de sortie : 25 octobre 2017
Créateurs & showrunners : Bruce Campbell, Craig DiGregorio & Sam Raimi
Distribution : Bruce Campbell, Ray Santiago, Dana DeLorenzo, Jill Marie Jones, Lucy Lawless, Lee Majors, Ted Raimi, Michelle Hurd...
Genre : Comédie d’épouvante/horreur
Durée : 10 épisodes de 30 minutes
Les points forts des coffrets Blu-ray & DVD : pas de bonus annoncé !
House Of Cards Saison 5

Franck Underwood (Kevin Spacey), homme politique sans scrupules et vieux briscard de Washington, ne touche plus terre depuis qu’il a conquis le poste suprême de Président des États-Unis, et ce, après avoir planté quelques couteaux dans le dos de ses adversaires et certains de ses alliés, dont son ami Garrett Walker (Michel Gill) le président sortant. Mais, la guerre est loin d’être gagnée : l’arriviste doit maintenir le cap et, surtout, sa place au sommet, alors que ses nombreux adversaires vont tout mettre en œuvre pour le déboulonner ! Sans compter qu’il va devoir assumer les répercussions inattendues de ses nombreux crimes passés et qu’une énième trahison se profile à l’horizon…
Adaptation d’une minisérie de quatre épisodes diffusée en Angleterre par BBC1 en 1990, elle-même déjà inspirée d’un roman écrit par Michael Dobbs, House of Cards peut se vanter d’être l’un des plus bels objets télévisuels de ces dix dernières années, assurément dans l’air du temps et tirant à boulets rouges sur les travers de la politique américaine. À l’instar des quatre premières saisons, le très talentueux Kevin Spacey continue à commenter l’action en s’adressant directement à la caméra, et ce, même si une énième trahison viendra bouleverser cette donne à la fin du 13ème épisode. Comme s’il menait une master class sur le monde impitoyable de la politique, il s’adresse directement aux téléspectateurs qui servent ainsi de déversoir de mépris. Avec une colère à peine dissimulée et un dédain qui n’est pas sans nous rappeler certaines langues de bois qui constituent le paysage politique tricolore, il parvient à nous guider dans son plan destructeur et sa conquête de pouvoir.
Et que dire de plus sur la sculpturale Robin Wright, alias la très ambitieuse Claire Underwood et femme de Franck, si ce n’est qu’elle excelle une fois de plus dans le rôle de la femme de l’ombre qui pourrait bien porter le coup de grâce ! Contrairement à la pensée commune, ou plus précisément à certains intellectuels peuvent affirmer, regarder une série n’est pas du tout un acte passif et cette cinquième saison d’House of Cards en est la preuve irréfutable ! Complots, trahisons, manipulations constituent la colonne vertébrale de cette série impitoyable et pamphlétaire sur les arcanes de la politique américaine. God bless America !
Distributeur : Sony
Origine : Américaine
Date de sortie : 11 octobre 2017
Créateurs & showrunners : Beau Willimon, Melissa James Gibson & Frank Pugliese.
Distribution : Kevin Spacey, Robin Wright, Michael Kelly, Boris McGiver, Jayne Atkinson, Elizabeth Marvel, Molly Parker, Derek Cecil, Neve Campbell, Joel Kinnaman, Patricia Clarkson, Campbell Scott Michael...
Genre : Drame thriller
Durée : 13 épisodes de 52 minutes
Les points forts des coffrets Blu-ray & DVD : pas de bonus annoncé !

Pendant longtemps, l’ancien agent du gouvernement Raymond « Red » Reddington (James Spader) a été l’ennemi public numéro 1. Parvenant non sans mal à transiger avec le camp adverse, il était devenu l’un des fugitifs les plus recherchés sur le sol américain. Mais, depuis plus de quatre ans, celui qu’on prenait un malin plaisir à surnommer « le concierge du crime » semble avoir rangé ses armes aux vestiaires depuis qu’il s’est rendu au FBI avec la ferme intention d’arrêter les plus grands criminels du monde entier. Pour mener à bien cette mission ô combien périlleuse, il n’a eu qu’une seule exigence : traiter avec Elizabeth « Liz » Keen (Megan Boone) une apprentie profileuse fraîchement débarquée de l’académie !
Et après plusieurs saisons en épisode « stand-alone » et une ellipse scénaristique en filigrane, les auteurs Blacklist décident se limiter la casse (face à une érosion plus que significative de l’audimat de la série) et passent, ainsi, à la vitesse supérieure, et ce, sans nul doute pour arrêter l’hémorragie. Avec son lot de révélations explosives, la saison 3 se terminait sur un retour plus ou moins inattendu et un cliffhanger choc. Red parviendra-t-il à secourir une nouvelle fois Liz ? Sans compter que le final de la saison 4 répondra enfin à la grande question qui taraude les fans de la première heure : Red est-il le père de Liz ? Réponse…
Quelque part au croisement d’Alias et du thriller Taking Lives, Destin Violés avec Angelina Jolie et Ethan Hawk, Blacklist gagne non seulement en profondeur, mais aussi en dynamisme avec cette saison 4 assurément plus sérialisée et marquée par une psychologie des personnages nettement plus sondée ! Après quatre chapitres bien remplis, elle n’est définitivement plus une simple série policière n’intéressant guère qu’une poignée d’irréductibles particulièrement nostalgique d’un temps où la sculpturale Sydney Bristow (alias Jennifer Garner) battait des records d’audience sur la ABC avant de contaminer le monde entier. Et pour preuve, Blacklist aura son spin off en parallèle de cette saison : baptisé The Blacklist : Redemption et centrée sur Tom Keen (Ryan Eggold), la série dérivée ne survivra malheureusement pas à sa première saison…
Distributeur : Sony
Origine : USA
Date de sortie : 25 octobre 2017
Créateurs & showrunners : John Eisendrath & Jon Bokenkamp
Distribution : James Spader, Megan Boone, Diego Klattenhoff, Ryan Eggold, Amir Arison, Harry Lennix, Mozhan Marmo, Hisham Tawfiq, Terry O’Quinn...
Genre : Drame policier/thriller
Durée : 22 épisodes de 42 minutes
Les points forts des coffrets Blu-Ray & DVD : Pas de bonus !
Fargo Saison 3

Après une saison 2 riche en rebondissements en tout genre, exit les années 1970, l’intrigue germe en 2010, mais toujours dans le Minnesota si cher au cœur des frères Coen ! Et pour cette saison 3 placée sous le signe de l’antagonisme, un certain Emmit Stussy (Ewan McGregor) s’est non seulement fait un nom en tant que roi du stationnement, mais il peut aussi se targuer d’être un père de famille épanoui. De son côté, Ray (Ewan McGregor), son petit frère, ventripotent et souffrant de calvitie, n’a jamais rien réussi dans sa vie. Pire encore, il a lamentablement échoué dans son ce qu’il a entrepris et c’est aujourd’hui à son aîné qu’il en attribue la responsabilité ! Et tout laisse à penser qu’il va le lui faire payer… mais une personnalité énigmatique va venir tout bouleverser.
Série anthologique adaptée du film éponyme des frères Coen sorti en 1996, le troisième volet de Fargo nous réserve toujours son lot d’effusion d’hémoglobine, de scènes sordides et autres personnages aux mœurs pervertis, et ce, avec les paysages éthérés du Midwest américain comme toile de fond. Alors qu’une sombre rivalité fraternelle refait surface, l’histoire laisse place à un défilé de personnages éclectiques, à la limite de la rupture et de la névrose. Ces derniers évoluent ainsi, avec pertes et fracas, dans un microcosme régi par ses propres règles et nous proposant une vue imprenable sur le monde impitoyable de Fargo.
Une fois de plus, la distribution artistique est imparable avec une Ewan McGregor comme on ne l’a jamais vu et excellant dans le rôle des deux frères ! Par sa cinématographie superbe, son interprétation exceptionnelle, sa bestialité dérangeante et sa narration lyrique, la saison 3 de Fargo est un pur chef-d’œuvre télévisuel d’une portée universelle. En continuant d’atomiser le cadre traditionnel du drama policier, la série sort des sentiers battus, riche de personnages et d’incursions dans les recoins les plus sombres de l’âme humaine. À mi-chemin entre la pensée des frères Cohen et la cinématographie d’un certain Tarentino, la série balaie les nombreux clichés et autres poncifs habituellement associés au genre pour mieux prôner les vertus d’une certaine folie artistique toujours aussi si (ré) jouissive
Distributeur : Fox
Origine : USA
Date de sortie : 25 octobre 2017
Créateur : Noah Hawley
Distribution : Ewan McGregor, Carrie Coon, Mary Elizabeth Winstead, Goran Bogdan, David Thewlis...
Genre : Thriller dramatique
Durée : 10 épisodes de 52 minutes
Les points forts du coffret DVD : Pas de bonus !
American Horreur Story Saison 6 Roanoke

L’histoire de ce chapitre 6 de American Horror Story nous transporte au cœur de Roanoke, ville indépendante du Commonwealth de Virginie et voisine de Salem. À la manière d’un docu-fiction alternant témoignages et séquences reconstituées par des acteurs, celle-ci nous narre le cauchemar d’un couple s’installant dans une bourgade de l’Amérique profonde. En s’inspirant des codes des émissions de télé-réalité sur le paranormal qui font des émules un peu partout dans le monde, la saison 6 renoue indubitablement avec l’ADN du show en s’appuyant sur le célèbre mythe de Roanoke, celle d’une colonie du 16ème siècle originaire d’Angleterre disparue dans son intégralité dans de sombres circonstances et sans laisse de trace. Une légende urbaine made in USA qui sert, certes, de toile de fond à ce nouveau volet, mais surtout de prétexte à une énième effusion d’hémoglobine comme Brad Falchuk et Ryan Murphy savent les concocter !
Après deux premières saisons (Murder House & Asylum) marquées par le sceau de la nouveauté et ayant conquis non seulement le cœur des « sériesmaniacs », mais aussi, celui des critiques du monde entier, American Horror Story a connu un début d’érosion de son audimat avec une saison 3 (Coven) jugée un tantinet trop « girly », une saison 4 (Freak Show) frisant l’autoparodie et une saison 5 (Hotel) un peu trop « poussive », la saison 6 bouleverse la donne de départ et casse de nouveau les codes, le tout en retournant savamment aux fondamentaux pour ne pas perdre son noyau dur de fans de la première heure !
Entre des effets spéciaux à vous glacer le sang, des hallucinations phobiques et autres vices, les auteurs parviennent à nous faire sursauter, nous repousser dans nos derniers retranchements, à nous écœurer même… bref à renouer avec ce qui a fait le succès planétaire et jusque-là inégalé des deux premières saisons. Alors, ne boudez pas votre plaisir et replongez-vous dans le monde très déroutant et décalé de la désormais série culte horrifique qui nous livre ainsi une critique ô combien corrosive sur une « Amérique dans tous ses états »…
Distributeur : Fox
Origine : USA
Date de sortie : 18 octobre 2017
Créateurs : Brad Falchuk et Ryan Murphy
Distribution : Lily Rabe, Andre Holland, Kathy Bates, Sarah Paulson, Cuba Gooding Jr., Angela Bassett, Denis O’Hare, Evan Peters, Wes Bentley, Cheyenne Jackson, Lady Gaga, ...
Genre : Drame/Horreur-épouvante/fantastique
Durée : 10 épisodes de 42 minutes
Les points forts des coffrets Blu-Ray & DVD : pas de bonus !
Bones Saison 12

Après une saison 10 laissant apparaître une certaine lassitude dans l’écriture, la saison 11 de Bones décidait de faire table rase du passé et de partir sur de nouvelles bases. En agissant ainsi, les auteurs aspiraient sans nul doute à donner un second souffle au show qui commençait sérieusement à s’asphyxier ! Mais force est de constater que cela n’aura pas suffi dans la mesure où la saison 12 sera bel et bien la dernière. Alors que les portes de l’institut Jefferson se sont définitivement fermées outre-Atlantique le 28 mars 2017 et que le public français peut découvrir la 12ème et ultime saison de Bones depuis le 2 septembre dernier sur M6, la Fox vous propose de revivre l’événement en vous procurant le coffret DVD renfermant les 12 dernières aventures abracadabrantesques de Bones (Emily Deschanel) et Booth (David Boreanaz).
Pour ce dernier chapitre, Booth, Brennan et ses acolytes vont devoir redoubler d’efforts pour retrouver la trace du mystérieux « Marionnettiste », un tueur en série passé maître dans l’art de la manipulation psychologique, afin de mettre fin une bonne fois pour toutes à ses agissements, tandis que Bones sera, lui, victime d’un enlèvement. Cette dernière saison sera aussi le théâtre d’un dernier petit tour de piste non seulement pour les protagonistes principaux, mais également pour certains personnages secondaires particulièrement appréciés par les fans de la première heure. Ainsi, nos héros recroiseront l’énigmatique Zack Andy, personnage récurrent des trois premières saisons campé par Eric Millegan, le caustique Dr. Gordon Wyatt joué par Stephen John Fry ou encore l’intarissable Dr. Beth Mayer incarnée par Betty White.
Entre déboires familiaux, déconvenues professionnelles, montées d’adrénaline et autres enquêtes étranges, cette ultime saison recèle de surprises et autres guest inattendues ! Bref, tous les ingrédients sont réunis pour faire de cette « serie’s final » un cocktail détonant qui nous promet une fin en apothéose permettant à la série de trouver la place qu’elle mérite au panthéon de la télévision.
Distributeur : Fox
Origine : USA
Date de sortie : 11 octobre 2017
Créateurs & showrunner : Hart Hanson & Stephen Nathan
Distribution : Emily Deschanel, David Boreanaz, Michaela Conlin, T.J. Thyne, Tamara Taylor, John Boyd...
Genre : Drame/policier
Durée : 12 épisodes de 42 minutes
Les points forts du coffret DVD : pas de bonus !
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