Les sorties DVD/Blu-Ray du mois de janvier 2017 - Séries TV

• Sorties
• Mis en ligne le 29 Jan 2017 14:07

En cette période de grand froid, rien de tel qu’une bonne série télévisée à (re) découvrir confortablement assis dans notre canapé ! Coup de projecteurs sur les meilleures sorties du mois… merci qui ?

Comment survivre dans une jungle urbaine impitoyable composée presque essentiellement de vipères, crabes et autres requins, lorsqu’on n’est pas forcément gâté par la nature, né avec une cuillère en argent dans la bouche et intellectuellement prédisposé à faire de grandes choses de notre existence ? Voilà un défi qui n’a pas effrayé nos pétillantes héroïnes de Girls qui vont devoir faire face à de nouveaux problèmes dans le cinquième volet.
Considérée comme la saison de toutes les remises en cause et autres changements, cette dernière commence avec une Hannah Horvath (Lena Dunham), l’éternelle stagiaire qui caresse l’espoir de devenir écrivain, en proie au doute, tant et si bien qu’elle finit par renoncer à l’écriture pour se consacrer à l’enseignement, et ce, à l’instar de son nouveau petit ami Fran Parker (Jake Lacy). Pendant ce temps, Marnie Michaels (Allison Williams), la sulfureuse de la bande, a de plus en plus de mal à dissimuler son besoin d’oxygène après sa lune de miel avec Desi Harperin (Ebon Moss-Bachrach), tandis que Jessa Johansson (Jemima Kirke), l’artiste, reprend ses études pour devenir thérapeute. Quant à Shoshanna Shapiro (Zosia Mamet) s’envole pour le pays du soleil levant où elle finira par trouver le Graal, l’épanouissement qu’elle a toujours cherché…
Véritable ode télévisuelle sur la tolérance cultivant le droit à la différence, deux valeurs intrinsèques de notre société moderne qui sont de nos jours encore malmenées, Girls nous offre une vue imprenable de l’entrée dans la vie active de quatre jeunes femmes dont l’amitié va être sérieusement mise à mal au fil des saisons. En pulvérisant le cadre traditionnel de la comédie, elle parvient allègrement à s’élever au rang de pamphlet télévisuel sur les difficultés de devenir adulte pour mieux balayer les nombreux clichés et autres poncifs habituellement associés au genre. Dans ce cinquième et avant dernier chapitre aussi divertissant que larmoyant, des impondérables et autres déconvenues viendront perturber la quête de reconnaissance de nos girls préférées désormais séparées. Que de bouleversements et autres introspections en perspective !

Quelques semaines après l’ouverture des portes de l’hôtel d’American Horror Story, la saison 5 de la série culte créée par Ryan Murphy et Brad Falchuk qui continue de donner des sueurs froides aux fans de la première heure tout en affolant l’audimat, FX a dévoilé la série dérivée sobrement baptisée American Crime Story.
Tout comme sa grande sœur télévisuelle, cette dernière est une série dite d’anthologie. À savoir que chaque saison possède sa propre histoire et son propre casting qui nous embarquent dans des récits policiers mêlant crime abject, procès controversé et déferlante médiatique. Quoi qu’il en soit, la première saison (qui compte Cuba Gooding Jr., David Schwimmer, John Travolta et Sarah Paulson au générique) va vous prouver une fois de plus qu’il est peut-être dangereux de se fier aux apparences. En effet, celle-ci va vous immerger dans l’affaire nébuleuse du footballeur O.J. Simpson, accusé du meurtre de son ex-femme Nicole Brown, puis finalement acquitté.
Passé maître dans l’art du suspense, Ryan Murphy persiste et signe une nouvelle œuvre télévisuelle qui promet, une fois de plus, de laisser des empreintes ensanglantées dans l’histoire de la télévision. Composée de dix épisodes, la première saison d’American Crime Story remonte le temps et vous invite à devenir les témoins privilégiés d’un des faits divers les plus marquants et médiatisés de la fin du siècle dernier…

Surfant sur la vague des nouvelles adaptations modernisées de contes classiques, Beauty & the Beast développe à la fois des personnages complexes et des enjeux mystérieux, tout en y ajoutant de nouvelles données, comme la découverte d’une organisation secrète qui pourrait bien être la réponse à de nombreuses questions encore en suspens. Le célèbre conte est ici transposé dans le New York contemporain. Catherine Chandler (Kristin Kreuk) — la Belle — agressée alors qu’elle tentait de porter secours à sa défunte mère, ne doit la vie qu’à l’intervention de Vincent Keller (Jay Ryan III) — un ancien soldat d’élite transformé en Bête suite à une expérience scientifique militaire. Et depuis, un amour impossible est né et s’est développé entre Catherine et Vincent.
Mais dans cette saison 3 marquée par le sceau du renouveau, Cat et Vince vont prendre conscience que leur amour est indéfectible, certes, mais qu’ils vont devoir en payer le prix fort ! En effet, alors qu’un sombre complot aspirant à multiplier des superhumains pour faire régner le désordre et le chaos, et ce, même si J.T. (Austin Basis) et Tess (Nina Lisandrello) veillent au grain pour limiter la casse, c’est à nos deux amoureux transis qu’il incombera d’utiliser leur amour pour lever le voile sur l’identité de l’instigateur de cette sinistre machination…
Le soin tout particulier apporté non seulement aux portraits des personnages principaux, mais aussi secondaires, fait de cette œuvre une production à part. Quelque part entre la série policière classique et le conte fantastique moderne, la série est toujours placée sous le signe de la romance, mais avec plus d’action ! Un clin d’œil qui n’est pas sans nous rappeler La Belle et la Bête transposée sur le petit écran par Ron Koslow en 1987, avec Ron Perlman et Linda Hamilton. Par son originalité, ses qualités scénaristiques et son histoire d’amour à l’eau de rose, Beauty & the Beast continue de surprendre, parce qu’elle ne ressemble à aucune autre.

Depuis sa plus tendre enfance, Quentin Coldwater (Jason Ralph) est passionné par le monde de la magie. À force de travail et de ténacité, il parvient à intégrer l’université de Brakebills, un établissement prestigieux où est formée l’élite des futurs magiciens. En compagnie d’autres sorciers en herbe, il va lentement, mais sûrement, prendre conscience que le monde magique dans lequel il adorait s’immerger dans les contes de son enfance est aux antipodes de la réalité. En effet, alors qu’il fait ses premières armes en tant qu’apprenti magicien en concoctant ses premières potions et psalmodiant ses premières incantations, des forces maléfiques sortent de l’ombre avant de menacer l’humanité tout entière…
Adaptée du best-seller éponyme de Lev Grossman, The Magicians est une série atypique qui n’évite pas pour autant les comparaisons avec le cultissime Harry Potter dont l’auteur a avoué s’être quelque peu inspiré ! Pour autant, même si bon nombre de cinéphiles ont grandi au rythme des tomes et autres adaptations cinématographiques de J.K Rowling, The Magicians nous propose un univers assurément plus noir. Dans cette variante télévisuelle, la magie est plus enivrante et son usage beaucoup plus addictif voire pernicieux.
À l’image d’une certaine Willow Rosenberg (Alyson Hannigan), l’ingénue camarade de classe d’une certaine Buffy Summers (Sarah Michelle Gellar) devenue sorcière redoutée, et dont les overdoses de magie ont donné lieu à certains des meilleurs épisodes de Buffy contre les Vampires, The Magicians nous délivre sa version indubitablement plus moderne d’un genre littéraire et cinématographique tant apprécié dans le monde entier. Alors place à la magie, vous n’en reviendrez pas, mais gare à l’accoutumance !