Les sorties DVD/Blu-Ray du mois de novembre 2016 - Séries TV

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• Mis en ligne le 04 Déc 2016 19:14

Après avoir été longtemps considérées comme un sous-genre, parce que populaires, les séries ont depuis près d’une décennie le vent en poupe et, désormais, le droit de cité. Grâce au développement du câble et du satellite, sans compter l’émergence des plateformes VOD et autre replay auxquels tous les plus grands networks du monde entier ont été contraints de s’adapter, la série télévisée fait aujourd’hui partie intégrante de notre quotidien.
Coup de projecteurs sur les meilleures sorties du mois… Merci qui ?

Dès les premières minutes de la saison 6, les auteurs de Game Of Thrones nous replongent au cœur de cette bataille intestine et sans foi ni loi que se livrent les nombreux protagonistes à travers Westeros et Essos, et ce, pour mieux accaparer le trône tant convoité. En outre, les survivants des deux régions respectives vont devoir se rapprocher pour mieux avancer vers leurs destins qui pourraient bien être funestes. Certains personnages vont sceller de nouvelles alliances afin d’accroître leur chance de réussite et, surtout, de survie, et de nouveaux protagonistes vont faire une entrée magistrale sur l’échiquier, et ce, pour mieux en bouleverser l’équilibre. Alors que ce dernier s’avère de plus en plus précaire entre l’Est et l’Ouest, au Nord comme au Sud, l’un d’entre eux va revenir du royaume des morts et un, qu’on croyait perdu à jamais, va refaire surface…
Basée sur la saga littéraire de G.R.R. Martin, Game Of Thrones s’est imposée rapidement comme un mastodonte du petit écran, pulvérisant des records d’audience à chaque diffusion. Après avoir été élue la série la plus populaire de l’histoire de la chaîne câblée américaine HBO, Game of Thrones étend chaque année davantage son hégémonie au niveau de l’échiquier télévisuel mondial. Avec treize prix prestigieux raflés à ce jour et pas moins de 45 nominations, la série assoit définitivement son statut de phénomène mondial, talonnée de très près par une certaine The Walking Dead. Laquelle pourrait bien la détrônée !
Contrairement à la pensée commune, regarder une série n’est pas du tout un acte passif et Game of Thrones en est la preuve irréfutable ! J’en veux pour preuve cette sixième saison toujours aussi complexe que captivante, et dont le leitmotiv « L’hiver est là, il va falloir s’y faire » est plus menaçant que jamais, et ce, sans oublier ses corollaires, bien sûr ! Alors que la fin de Game of Thrones se rapproche lentement, mais sûrement, la pression monte indubitablement d’un cran pour le plus grand plaisir des fans de la première heure qui n’en pouvaient plus d’attendre !

Madison Clark (Kim Dickens), une conseillère d’orientation, jeune veuve et mère de famille, élève ses deux enfants à Los Angeles. Ces deux derniers, Alicia (Alycia Debnam-Carey) et Nick (Frank Dillane), n’acceptent pas vraiment qu’elle ait refait sa vie avec son nouveau compagnon, Travis Manawa (Cliff Curtis), professeur dans le même lycée et également père divorcé. Alors que chacun essaie tant bien que mal de réapprendre à vivre en acceptant l’autre, une bien étrange pandémie va venir obscurcir leur quotidien. C’est autour de cette famille recomposée, qui a bien du mal à recoller les morceaux, que des intrigues vont se tisser dans la première saison pour mieux nous dévoiler les origines d’un mal encore peu connu qui va lentement, mais sûrement, bouleverser l’équilibre du monde.
Après avoir assisté impuissants à la destruction de Los Angeles, Madison, Travis, Daniel Salazar (Rubén Blades) et ce qui leur reste de familles embarquent à bord du yacht « Abigail ». Sans être pleinement conscients de l’ampleur de l’apocalypse, ils voguent vers de nouveaux horizons avec l’espoir de trouver une terre plus hospitalière et, surtout, épargnée par l’épidémie. Alors que l’opération militaire Cobalt atteint son apogée repoussant les infectés vers la mer, nos héros vont devoir se rendre à l’évidence : les eaux ne sont pas nécessairement plus sûres de la terre ferme…
Dire que le petit écran américain connaît actuellement un nouvel âge d’or devient saison après saison un doux euphémisme. Une preuve de plus de l’effervescence de la créativité à la télévision américaine, la saison 2 de Fear The Walking Dead passe à la vitesse supérieure. À l’instar de The Walking Dead dont elle est dérivée, le spin-off nous contamine à nouveau, nous tenant en haleine du début à la fin, frisant parfois l’overdose d’adrénaline. En balayant les censures et autres préjugés figurant en tête des dix commandements de la bible télévisuelle, cette chronique télévisuelle s’avère assurément beaucoup plus mordante qu’elle ne le laissait paraître de prime abord ! Réalisation soignée, surprenante parfois avec flash-back, hallucinations et autres effets sonores flippants, tout y est juste, jamais vulgaire, avec une intensité rare pour une série télévisée. Mais si le pire ennemi de l’homme n’était pas l’homme finalement…

L’action de 12 Monkeys se situe en l’an de disgrâce 2043. La surface du globe est devenue hostile et un virus a décimé 99 % de la population mondiale. Les quelques rares survivants sont contraints de vivre sous terre, prenant leur mal en patience et mettant tous leurs espoirs dans un voyage à travers le temps pour découvrir les causes de cette apocalypse. Et c’est dans ce paysage post-apocalyptique que James Cole (Aaron Stanford), hanté depuis des années par ses visions énigmatiques, mais prophétiques, est désigné pour voyager dans une dangereuse machine à remonter le temps. Épaulé par la biologiste Dr Cassandra Railly (Amanda Schull), il traque la piste d’une secte groupusculaire baptisée l’Armée des 12 singes et qui pourrait bien être à l’origine de l’épidémie.
Après une première saison plutôt introductive et qui a définitivement planté le décor, les auteurs du show embraient la deuxième dans une saison 2 assurément placée sous le signe de l’action. James, un voyageur du futur tout droit débarqué de 2043, et Cassandra doivent à nouveau mettre leurs efforts en commun pour tenter d’enrayer les agissements nébuleux de l’Armée des 12 Singes. Désormais épaulés par l’intrépide Jennifer Goines (Emily Hampshire), ils ne vont pas tarder à comprendre que ladite armée échafaude un plan machiavélique dans l’ombre qui pourrait bien bouleverser la face du monde…
Même si 12 Monkeys s’inspire librement de l’œuvre cinématographique culte de Terry Gilliam sortie en 1996 dans les salles obscures, la série n’en demeure pas moins une production originale à part entière qui s’est d’ores et déjà créé un noyau dur de fans éparpillés un peu partout sur la planète. Aussi audacieuse que palpitante, cette deuxième saison composée de 13 épisodes tiendra assurément en haleine les fans d’un genre quelque peu tombé en désuétude depuis quelques années sur le petit écran.

Et si vos camarades de classe et futurs collègues vous tendaient lentement, mais sûrement, un piège, faisant de vous le suspect idéal de l’attentat le plus dévastateur depuis le 11 septembre aux USA ? Difficile à imaginer pour les nouvelles recrues triées sur le volet au sein de l’académie du FBI située à Quantico ? Neuf mois durant, des liens vont se tisser et se briser entre celles-ci, tant et si bien qu’elles finiront par se regarder en chiens de faïence au fil d’examens et autres rites de passage de plus en plus exigeants !
Dans ce monde de faux-semblants, où il ne fait pas bon tourner le dos à ses compagnons de chambrée, la téméraire Alex Parrish (Priyanka Chopra) va en faire la douloureuse expérience, et ce, avant de comprendre que la fin justifie les moyens. Mais qui est le véritable traître parmi les agents aspirants ?
À vous de le découvrir en menant l’enquête avec la saison 1 de Quantico, en coffret DVD depuis le 9 novembre. Oscillant entre le présent et le passé par le biais de flashbacks et autres flashforwards, la première saison de cette série policière, à la lisière du thriller et du film d’espionnage, vous conduira dans les méandres d’une trame narrative bien ficelée et portée par la sculpturale actrice indienne Priyanka Chopra. Véritable chasse à l’homme vouée à lever le masque sur le véritable instigateur de cette sombre machination, la première saison de Quantico va littéralement passer l’ensemble des agents en herbe au scanner afin de révéler certains de leurs secrets les plus inavoués, et ce, pour mieux vous conduire sur la piste du coupable. Un dédale scénaristique haletant, empli de rebondissements inattendus jusqu’à la révélation finale qui vous laissera pantois…

Non-voyant depuis un accident survenu dans son enfance, Matt Murdock (Charlie Cox) s’est concentré sur ses autres sens et a développé des facultés extraordinaires qui lui permettent, aujourd’hui, de se déplacer avec une agilité déconcertante. Une fois la nuit tombée, il range sa robe d’avocat aux vestiaires et revêt son costume de Daredevil et arpente les rues de Hell’s Kitchen pour mieux laver New York de sa vermine envahissante. Depuis des années, les mafias russe, chinoise et japonaise font régner le chaos au sein de la grande pomme. Face à une telle escalade du crime et une justice de plus en plus aveugle, les habitants ne savent plus à quel saint se raccrochent tant bien que mal à l’espoir. Dans l’ombre, un homme tout de rouge vêtu s’élève pour protéger la veuve et l’orphelin face au cyclothymique Wilson Fisk (Vincent d’Onofrio), notable sans foi ni loi et scélérat de la pire espèce…
Après les récentes et néanmoins excellentes adaptations de Comics dans nos salles obscures préférées, le petit écran est une nouvelle fois à l’honneur avec Daredevil. Succès critique et public, cette première collaboration des studios Marvel et Netflix fait exploser les codes usités du genre et parvient à tirer son épingle du jeu en jouant la carte de l’originalité. Avec comme toile de fond un univers aussi sombre que pernicieux, le tout gorgé d’action et de chorégraphies très bien ficelées, son créateur Drew Godard nous prouve assurément qu’il ne sert à rien de se lamenter sur son sort. Une vision de la vie parfaitement retranscrite dans le regard de ce redresseur de torts qui puise ainsi sa force dans ses propres faiblesses. Plus de dix ans après son passage très controversé au cinéma sous les traits de Ben Affleck, Daredevil nous offre sa genèse dans une première saison qui plante non seulement le décor, mais aussi les bases solides de l’univers télévisuel ô combien riche de celui que tout le monde surnomme le démon de Hell’s Kitchen !

Lucious Lyon (Terence Howard) s’est forgé une solide réputation en tant que l’un des plus riches et prestigieux producteurs de musique des États-Unis. Oui, mais voilà, le destin va lui jouer un bien mauvais tour : atteint d’une maladie incurable, ses jours sont désormais comptés et le redoutable homme d’affaires doit maintenant se résoudre à désigner, parmi ses trois fils, son digne successeur, celui qui sera capable de reprendre le flambeau et d’assurer la pérennité de son œuvre à la tête de son label Empire Records. Dans la première saison, chacun a essayé tant bien que mal d’attirer les projecteurs sur lui effritant lentement, mais sûrement, ce qui reste de cohésion familiale. Un esprit de famille d’autant plus délité depuis que Cookie (Taraji P. Henson), la mère, derrières les barreaux depuis 17 ans, a refait surface histoire pour assouvir une vengeance qu’elle a eu tout le loisir de bien mijoter lorsqu’elle était à l’ombre…
Dans la saison 2 d’Empire, toutes les cartes sont redistribuées ! Comprenez par là que trois mois se sont écoulés depuis l’arrestation du patriarche. Remis en liberté, il ne tarde pas à retrouver Cookie qui en a profité pour tenter de s’emparer du contrôle du prestigieux et très lucratif label. Pendant ce temps, les deux frères Jamal (Jussie Smollett) et Hakeem (Bryshere Y. Gray), que tout oppose, vont devoir se serrer les coudes face à un ennemi inattendu qui va leur donner du fil à retordre. Quant à Andre (Trai Byers), sa foi va se retrouver sérieusement mise à mal alors qu’un personnage énigmatique va révéler sa véritable identité…
Imaginée par Danny Strong (scénariste de Le Majordome et Hunger Games : La Révolte), Lee Daniels (réalisateur de Precious et Le Majordome) et Sanaa Hamri (réalisateur de nombreux épisodes de Shameless et Elementary), Empire peut se targuer d’être un drama/soap musical comme on les aime ! Véritable chronique d’une famille afro-américaine atypique, vivant dans une société de plus en plus en proie aux doutes, elle est une œuvre à part qui explose les codes habituellement associés à ce genre télévisuel. Encensée par la critique dont les éloges se font écho dans les pages des magazines consacrés du monde entier, la série gagne encore en intensité dans cette deuxième saison particulièrement bien écrite qui vous permettra une nouvelle fois de vous immerger dans le monde impitoyable du show-business. La machine Empire est définitivement lancée !

Après une saison 10 laissant apparaître une certaine lassitude dans l’écriture, la saison 11 de Bones décide de faire table rase du passé et de partir sur de nouvelles bases. En agissant ainsi, les auteurs aspirent sans nul doute à donner un second souffle au show qui commençait sérieusement à s’asphyxier ! Bones (Emily Deschanel) et Booth (David Boreanaz) ont décidé d’apporter des changements radicaux dans leur quotidien : nouvelle maison, nouveau travail.
Oui mais voilà seulement six mois après ce nouveau départ, Booth s’évapore dans la nature, suspecté d’être mouillé dans une sombre affaire d’argent sale. Une fois son mari lavé de tout soupçon, Brennan reprend part aux enquêtes au Jeffersonian et découvre avec stupeur l’identité de l’un des cadavres. Une autre découverte encore plus macabre va la contraindre à enquêter avec l’expert en mystères paranormaux Ichabod Crane (Tom Mison) et l’agent du FBI Abbie Mills (Nicole Beharie) tout droit sortis de Sleepy Hollow, et ce, pour un crossover aussi fantastique que caustique !
Entre déboires familiaux, scandales et enquêtes étranges, cette saison 11 recèle de surprises et autres guest inattendus ! Bref, tous les ingrédients sont réunis pour faire de cette onzième saison un cocktail détonant qui nous promet une fois de plus de l’eau dans le gaz entre Bones et Booth. Mais, après un final sous tension, l’équipe de Bones nous reviendra le temps d’une dernière saison…

Série dérivée de Breaking Bad qu’on ne présente plus et qui a obtenu le succès populaire et critique que tout le monde connaît, Better Call Saul n’est assurément plus une simple spin-off. Dépassant largement les espoirs que ses créateurs Vince Gilligan & Peter Gould avaient placés en elle, la série a indubitablement conquis le cœur des fans de la première heure. Ceux-là mêmes qui ont eu du mal à faire leurs adieux à l’infatigable Walter White, magistralement incarné par Bryan Cranston et qui repose désormais en paix (du moins pour le moment) au panthéon de la télévision.
Durant la première saison, les auteurs nous présentent l’indécrottable Saul Goodman (Bob Odenkirk) six ans avant de croiser le destin de son trafiquant de méthamphétamines préféré. Également connu sous le nom de Jimmy McGill, l’avocat véreux rencontre de plus en plus de difficultés à joindre les deux bouts en fin de mois, tant et si bien qu’il finit par passer de l’autre côté de la barre. Se livrant à de multiples petites escroqueries de plus en plus risquées, cet homme de loi à la petite semaine sera rejoint par un certain Mike Ehrmantraut (Jonathan Banks), un nettoyeur digne de ce nom qui deviendra son homme de main ! Puis, dans la saison 2, l’avocat sans le sou va définitivement basculer du côté obscur pour mieux faire exploser son tiroir-caisse ! Comprenez par là qu’il va lentement, mais sûrement, continuer à jouer avec le feu. Ne supportant assurément plus de suivre la loi qui ne le lui rend pas à sa juste mesure, il va inlassablement se laisser happer par les affres de l’argent facile…
Couronnée par la critique et les associations de sériesmaniacs, tant pour la qualité narrative des scénarii que pour ses personnages subversifs et de l’interprétation, Better Call Saul continue de surprendre. Grand jeu sur les stéréotypes qu’elle « karcherise », la saison 2 saute avec virtuosité d’un genre à l’autre, de l’humour noir au drame, mais les caractéristiques très affirmées des principaux protagonistes en assurent la bonne cohérence. Gageons donc qu’elle suivra le même chemin que sa grande sœur Breaking Bad !

L’histoire de Flash germe dans un épisode cross-over avec sa grande sœur télévisuelle Arrow. Barry Allen (Grant Gustin) y apparaît comme un jeune expert scientifique de la police de Central City. Suite à la mort énigmatique de sa mère et l’emprisonnement de son père Henry (incarné par John Wesley Shipp déjà connu pour avoir campé le superhéros le plus rapide au monde dans la série éponyme des années 1990) déclaré coupable de la tragédie, Barry grandit aux côtés du détective Joe West (Jesse L. Martin) et de sa fille Iris (Candice Patton).
Devenu adulte, son destin est chamboulé le soir de son retour de Starling City, où il a prêté mainte forte à la Team Arrow. Victime d’un fâcheux accident de laboratoire provoqué par l’explosion d’un accélérateur de particules, il se retrouve dans le coma. Après plusieurs mois de sommeil forcé, le jeune homme se découvre une capacité unique : l’hypervitesse. Avec l’aide des scientifiques de Star Labs, lesquels ont bien eu du mal à le remettre sur pied avant de l’aider à canaliser ses pouvoirs, il va combattre, tel un ange gardien invisible, le crime sous l’identité costumée de Flash.
Mais, contre toute attente, il ne tarde pas à découvrir qu’il n’est pas le seul « métahumain » doté de pouvoirs surnaturels et combattant du côté du bien. Fermement déterminé à faire régner la justice, il va parcourir comme l’éclair les rues de Central City pour voler au secours de la veuve et de l’orphelin, et ce, sans se douter que le loup est d’ores et déjà dans la bergerie…
Le succès à la fois populaire et critique de Arrow ne se cantonne plus à sa seule existence, puisqu’elle a donné lieu en 2014 à la création d’un spin-off, Flash, qui bat, elle aussi, des records d’audience. Un constat qui nous laisse à penser que La Ligue des Justiciers est assurément en marche et que DC’s Legends of Tomorrow, dont le casting est constitué de personnages tout juste débarqués des deux séries d’origine, pourrait, elle-aussi, connaître le même engouement. À noter que la Warner Bros a également prévu un coffret spécial incluant la figurine Funko Pop à l’effigie du superhéros pour ses plus grands fervents admirateurs !