Critique de film : Lincoln
Machine à rêve à lui seul, Spielberg domine le tout Hollywood depuis une trentaine d'année et un certain Jaws. S'en sont suivis des monuments du cinéma américain, d'Indiana Jones à Jurassic Park en passant par la Guerre des Mondes, ou La Liste de Shindler dans un autre style, il n'est plus la peine de présenter le bon vieux Steven. Néanmoins, force est de constater qu'il est en perte de régime ces dernières années. D'abord, il sort moins de films qu'avant. Mais surtout, ceux ci sont de qualités inégales. Si Tintin est un très bon divertissement, c'était d'abord par ses emprunts aux jeux videos dans sa mise en scène (Uncharted par exemple). En revanche, Cheval de Guerre est loin d'avoir mit tout le monde d'accord. Quand certains crient au chef d'oeuvre, d'autres dénoncent une prétention et une niaiserie sans commune mesure. Et on oublie pas (hélas) l'attentat du bougre perpétré sur la saga Indiana Jones, que dis-je, le viol en réunion à l'encontre de notre pauvre Indy. L'arrivée de Lincoln peut donc susciter des doutes donc, car surfant sur le stylé historique déjà décrier pour Cheval de Guerre.