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Les sorties DVD/Blu-Ray des mois de juillet et août 2017 - Cinéma
Les beaux jours sont enfin arrivés (et la canicule avec !) et quoi de mieux qu’un bon film pour se remettre d’une longue journée de labeur et, surtout, profitez d’un bon film bien au frais chez soi ? Pour ce faire, voici une sélection de films pour lesquels une séance de rattrapage s’impose en DVD, Blu-ray voire 3D. Merci qui ?
Kong — Skull Island
La genèse du mythe !
Alors que Godzilla s’accorde un repos bien mérité dans les profondeurs du Pacifique avant de sortir de son sommeil pour les besoins de Godzilla 2, le célèbre gorille King Kong reprend du service dans Kong — Skull Island de Jordan Vogt-Roberts (The Kings of Summer.) Et histoire de préparer comme il se doit le terrain du revival de cette franchise qui promet d’ores et déjà de faire exploser le tiroir-caisse de ses producteurs, le géant primate envahit à nouveau les célèbres collines hollywoodiennes dans un prequel haletant et remontant à la source du mythe cinématographique.
Un groupe de scientifiques, soldats et autres explorateurs se risquent à visiter une île inconnue perdue au beau milieu du Pacifique, aussi mystérieuse que dangereuse. Une fois la beauté naturelle des premières heures dissipée, nos aventuriers vont lentement, mais sûrement, prendre conscience qu’ils ont pénétré sur le territoire du puissant Kong et où il ne fait assurément pas être un représentant de la race humaine…
Ne supportant pas de le voir croupir à l’ombre, les producteurs de Godzilla revisitent ainsi les origines d’une autre créature de légende et unique survivant de son espèce : King Kong, le roi de Skull Island. Ainsi, le réalisateur américain Jordan Vogt-Roberts lui donne une nouvelle chance de se racheter une conduite en sauveur de l’humanité, tandis que les forces de la nature se déchaînent sur Skull Island et que les hommes semblent complètement démunis. Certaines mauvaises langues craignaient le pire de ce prequel nouvelle génération. Mais, force est de reconnaître que ce dernier respecte scrupuleusement les règles de conduite établies par ce nouveau genre cinématographique, et ce, avant de passer à la vitesse supérieure. On y retrouve tous les ingrédients qui ont forgé la renommée de l’un des monstres les plus emblématiques de l’histoire du 7ème Art, et ce, pour mieux lui restituer sa couronne !
Origine : Américano-vietnamien
Date de sortie : 12 juillet 2017
Réalisateur : Jordan Vogt-Roberts
Distribution : Tom Hiddleston, Samuel L. Jackson, Brie Larson, John C. Reily, John Goodman, Corey Hawkins, John Ortiz, Jing Tian...
Genre : aventure/fantastique/action
Durée : 1 heure 59 minutes
Les points forts des DVD, Blu-ray, 3D & 4K :
– Blu-ray :
– « La naissance d’un roi » : making of en deux parties.
– « Les dossiers Monarch 2.0 » : création et mythologie du « Monsterverse ».
– « Tom Hiddleston : l’aventurier intrépide » : visite du tournage avec l’acteur.
– Scènes coupées.
– Commentaire audio de Jordan Vogt-Roberts.
Ghost in the Shell
#Copier-coller
Aux commandes de Ghost in the Shell, adaptation des longs-métrages animés Ghost in The Shell et Innocence sortis en 1995 et 2004 réalisés par Mamoru Oshii, on retrouve Rupert Sanders, réalisateur de Blanche-Neige et le Chasseur, une relecture du célèbre conte avec Kristen Stewart et Chris Hemsworth.
À l’instar des œuvres originelles dont il s’inspire, le long-métrage d’action et de science-fiction nous plonge dans le quotidien hors normes du Major magnifiquement campé par la sculpturale Scarlett Johansson, et ce, alors même que celle-ci a dû faire face à une polémique de « white washing » sans précédent dans l’histoire du 7ème Art. En effet, de nombreuses voix se sont élevées, notamment de fans de la première heure, s’insurgeant du choix de l’actrice pour camper le personnage asiatique du Major Motoko Kusanagi.
Dans un futur plus ou moins proche, celle-ci peut se targuer d’être une humaine unique en son genre. Et pour cause, sauvée in extremis d’un terrible accident, elle est désormais douée de capacités cybernétiques qui lui valent aujourd’hui d’être un agent redouté à la tête d’une unité d’élite. Chargée de laver la ville de sa vermine envahissante, elle fait tout ce qui est en son pouvoir pour mener à bien sa mission. Mais, face à une menace d’un tout nouveau genre permettant de pirater et contrôler l’esprit humain, elle se révèlera être le seul et unique recours…
Près de 30 ans après la genèse de la franchise née du manga culte éponyme créé par Masamune Shirow en 1989, Ghost in the Shell nous revient en prise de vues réelles dans une adaptation qui promet non seulement de relancer la saga, mais aussi de laisser des marques indélébiles dans l’esprit des cinéphiles. Certaines mauvaises langues diront que Ruper Sanders s’est contenté de faire un « copier-coller », d’autres, plus pragmatiques, s’empresseront de leur répondre que la tâche était ardue et que le réalisateur britannique s’en tire à merveille en nous replongeant dans un univers aussi futuriste que complexe. À chaque fois qu’on nous annonce une transposition d’une œuvre culte du Pays du Soleil Levant à Hollywood, on redoute que celle-ci ne soit qu’une pâle copie destinée à faire exploser le tiroir-caisse de ses producteurs américains, et ce, sans vraiment exploiter à bon escient l’essence même de l’œuvre originelle. Mais rassurez-vous, Ghost in the Shell séduit par son casting original, son univers visuel époustouflant et une mise en scène particulièrement bien léchée, lesquels combleront indubitablement de plaisir autant les puristes que les néophytes.
Origine : USA
Date de sortie : 31 juillet 2017
Réalisateur : Rupert Sanders
Distribution : Scarlett Johansson, Pilou Asbaek, Takeshi Kitano, Juliette Binoche, Michael Pitt, Chin Han, Danusia Samal, Lasarus Ratuere...
Genre : action/science-fiction
Durée : 1 heure 47 minutes
Les points forts des DVD, Blu-ray, 3D & 4K :
– Humanité sous-jacente : la réalisation de Ghost in the Shell (30'03" – VOST.)
- Section 9 : cyberprotecteurs (11'28" – VOST.)
- Homme et Machine : la philosophie des ghosts (10'35" – VOST.)
Fast & Furious 8
La fureur de (continuer) à vivre !
Exploitant à outrance le succès mondial de cette série musclée, Jason Statham, Vin Diesel et Dwayne Johnson nous reviennent à bord du bolide cinématographique de Fast & Furious 8. Après quelques mois d’accalmie toute relative pour nos globetrotteurs profitant ainsi d’un repos bien mérité, la menace prend désormais les traits d’une mystérieuse femme (Charlize Theron) qui semble avoir convaincu l’intrépide Dom (Vin Diesel) d’être passé du côté obscur. Pire encore, ce dernier ne pourra éviter de trahir ses proches qui, de leurs côtés, vont devoir faire face à des épreuves dont ils ne soupçonnaient même pas l’existence !
Certaines mauvaises langues craignaient le pire de cette suite de Fast & Furious, mais force est de reconnaître que F. Gary Gary respecte scrupuleusement les règles de conduite établies dans les précédents volets pour mieux s’en donner à cœur joie ! Toujours endeuillé par le décès tragique de son interprète masculin principal dans un accident de voiture, remplacé au pied levé par les frères Walker pour servir de doublures, ce huitième épisode survitaminé rend hommage au très regretté Paul Walker fauché dans la force de l’âge, et ce, en donnant un second souffle à la désormais saga culte.
En misant tout sur les effets de vitesse, le réalisateur, connu pour ses films d’action (Négociateur, Un Homme à part ou encore Braquage à l’Italienne), prend les commandes de la franchise ô combien lucrative et nous propose sa version du western urbain. Des rivages paradisiaques de Cuba aux rues lugubres de New York en passant par les plaines gelées de la mer arctique de Barrents, Fast & Furious 8 vous fera sillonner les quatre coins de la planète pour mieux vérifier le vieil adage : « On ne choisit pas sa famille, mais ses amis… »
Origine : USA/britannique/français/canadien/samoan
Date de sortie : 16 août 2017
Réalisateur : F. Gary Gray
Distribution : Vin Diesel, Dwayne Johnson, Jason Statham, Michelle Rodriguez, Tyrese Gibson, Charlize Theron, Ludacris, Nathalie Emmanuel...
Genre : Thriller d’action
Durée : 2 heures 16 minutes
Les points forts des DVD, Blu-ray & 4 K :
– Blu-ray :
– L’esprit cubain
– Dans la famille :
– Les traîtres de la famille : Cipher et Dom.
– Sans chef : les enfants perdus.
– Les valeurs de la famille Shaw.
– La famille personne.
– Culture automobile :
– Les voitures héros de Fast and Furious.
– Voitures zombies.
– Le ripsaw.
– Tout sur les cascades :
– La course sur le Malecon.
– Journal des cascades en Islande.
– Les rues de New York.
– Version longue des scènes de combat :
– Combat dans la prison.
– Combat dans l’avion.
– Commentaire du film par le réalisateur F.Gary Gray.
Logan
Ultime combat !
Vu le triomphe incontestable des deux premiers opus, la Twentieth Century Fox se devait de donner un dénouement digne de ce nom à l’une des sagas cinématographiques les plus appréciées de l’univers des superhéros. Et, c’est désormais chose faite avec Logan le troisième du nom de la franchise Wolverine ! Quatre ans après le second passage du côté de nos salles obscures du célèbre mutant aux griffes acérées, le réalisateur James Mangold persiste et signe le final de Wolverine sur grand-écran. Attention ça déménage !
Après avoir assisté à la mort de son père à la fin du dix-neuvième siècle, James Howlett voit surgir des pouvoirs mutants qui sommeillaient jusque-là en lui. Submergé par son chagrin, il se rue tel un fauve sur l’assassin et le tue aussi sec avec ses griffes acérées. Réfugié en Colombie britannique sous l’identité de Logan, il se découvre d’autres capacités hors du commun et hérite du surnom de Wolverine avant de se retrouver face au fils de l’assassin de son géniteur. Laissant une nouvelle fois exploser sa rage, il perd son contrôle et expédie sa fiancée dans l’autre monde. Cent ans plus tard, les scientifiques d’Arme X lui mettent la main dessus avant de lui greffer un adamantium indestructible sur les os et les griffes. Ils lui font également subir des implants de mémoire afin de façonner son passé à leur convenance. Après quelques années au service du gouvernement canadien, Wolverine rejoint le clan des X-Men et, alors qu’il s’apprête à reconstituer le puzzle de son passé, il doit se livrer au combat de l’immortel. Dans un futur proche, on le retrouve, épuisé et meurtri dans sa chair, veillant au chevet d’un Professeur Charles Xavier (Patrick Stewart) à l’agonie, et ce, dans un lieu tenu secret à la frontière mexicaine. Désormais coupé du reste du monde, Logan va devoir mettre fin à sa retraite anticipée pour voler à la rescousse d’une apprentie mutante traquée par de sombres individus face auxquels il livrera son ultime combat…
Toutes les fois qu’on nous annonce une suite, on redoute, et souvent à juste titre, qu’il ne s’agisse que d’un navet fait à la hâte pour mieux faire exploser le tiroir-caisse de ses producteurs galvanisés par le succès de l’œuvre originale. Mais rassurez-vous, ce n’est pas du tout le cas avec Logan qui fait incontestablement honneur à ses prédécesseurs, tout en s’affirmant comme œuvre à part entière. La Fox a en effet mis le paquet et revisite à fond le genre superhéros pour mieux nous plonger au cœur d’un univers fantastique, gorgé d’êtres névrosés et dont la réputation n’est plus à faire, mais n’en laisse pas moins la part belle à l’aventure et au réalisme. Ici, notre héros préféré abandonne la combinaison ultra-moulante et se jette à corps perdu dans une critique maquillée de la société moderne. Comprenez par là que ce dernier opus soulève de nombreuses interrogations qui, au-delà de l’aventure, trouvent un écho de nos jours : faut-il être comme tout le monde pour vivre mieux ? La conformité est-elle un antidote contre les préjugés ? La particularité des uns rime-t-elle avec la stupidité des autres ? Une nouvelle avancée scénaristique louable qui n’ira malheureusement pas sans déplaire aux plus puristes !
Origine : USA
Date de sortie : 5 juillet 2017
Réalisateur : James Mangold
Distribution : Hugh Jackman, Patrick Stewart, Dafne Keen, Boyd Holbrook, Stephen Merchant, Elizabeth Rodriguez, Richard E. Grant, Eriq La Salle...
Genre : Action/science-fiction & aventure
Durée : 2 heures 17 minutes
Les points forts des DVD, Blu-ray & 4 K :
– Bonus du Disque 1 (Version cinéma - UHD) :
– Commentaire audio de James Mangold (VOST.)
– Bonus du Disque 2 (Version noir et blanc - UHD) :
– Commentaire audio de James Mangold (VOST.)
– Bonus du Disque 3 (Version cinéma - Blu-ray) :
– Scènes coupées avec commentaire audio optionnel de James Mangold (7'45" – VOST.)
– Commentaire audio de James Mangold (VOST.)
– Logan : les coulisses (76'05" – VOST.)
T2 Trainspotting
Toujours aussi délicieusement inconvenant !
Après le biopic très remarqué de Steve Jobs qui a envahi nos salles obscures préférées en 2015, Danny Boyle revient à ses premières amours, la comédie dramatique et donne enfin une suite digne de ce nom à son cultissime Trainspotting, film-choc sur l’univers de la drogue présenté à Cannes hors compétition en 1996. Une œuvre marquante qui lui a permis d’asseoir définitivement sa notoriété de metteur en scène à Hollywood, et ce, deux ans seulement après son premier long-métrage Petits Meutres Entre Amis, véritable petit bijou cinématographique d’humour noir.
Vingt ans plus tard, le célèbre réalisateur anglais crée donc l’événement en ressuscitant les mythiques Renton (Ewan McGregor), Spud (Ewen Bremner), Sick Boy (Jonny Lee Miller) et Begbie (Robert Carlyle) dans T2 Trainspotting. L’intrigue du film germe avec Mark Renton qui revient aux bercails ou plus particulièrement au seul endroit qu’il ait jamais considéré comme son foyer. Sur place, Spud, Sick Boy et Begbie l’attendent avec impatience pour se remémorer le bon vieux temps. Mais d’autres invités surprises, comme la tristesse, la mélancolie, la vengeance, la haine, l’autodestruction, l’addiction, le désir ou encore même la mort viendront troubler leurs retrouvailles qui s’annoncent houleuses…
Alors que Trainspotting est l’adaptation du roman éponyme d’Irvine Welsh, T2 Trainspotting se base sur un scénario original qui fait directement suite au film, et non sur la suite du livre imaginée par Welsh. Pour autant l’auteur originel fait un second caméo dans cette comédie dramatique aussi nostalgique que jouissive. Reprenant fièrement le flambeau du « trash-movie », un genre quelque peu abandonné ces dernières années à Hollywood, Danny Boyle nous replonge dans l’existence végétative dans laquelle ses antihéros semblent se complaire. Au-delà de cette apparente simplicité scénaristique, le cinéaste anglais profite cependant de cette nouvelle occasion pour aborder des sujets tabous qui heurtent la pudibonderie britannique, mais monopolisent l’attention de la jeune génération. La mise sn scène ingénieuse, les délires visuels, les dialogues poignants et la bande-son entraînante font assurément mouche, là où les mauvaises langues auraient pu s’attendre à un simple « copier-coller » et autre cruel manque de profondeur.
Distributeur : Sony PicturesOrigine : britannique
Date de sortie : 12 juillet 2017
Réalisateur : Danny Boyle
Distribution : Ewan McGregor, Ewen Bremner, Jonny Lee Miller, Robert Carlyle, Kelly Macdonald, Anjela Nedyalkova, Irvine Welsh, Shirley Henderson...
Genre : Comédie dramatique
Durée : 1 heure 57 minutes
Les points forts des DVD, Blu-ray & 4K :
– Scènes coupées.
– « 20 ans plus tard » : conversation avec Danny Boyle et les acteurs.
– Commentaire audio de Danny Boyle et John Hodge.
Life — Origine Inconnue
Derrière chaque grand homme se cache une grande femme !
Le scénario de Life – Origine Inconnue n’est pas sans nous rappeler celui d’un certain Alien, le Huitième Passager réalisé par Ridley Scott, sorti en 1979 dans nos salles obscures préférées et mettant en scène Sigourney Weaver confrontée à une entité extraterrestre avide d’hémoglobine à bord d’un vaisseau spatial.
À bord de la Station Spatiale Internationale, les six membres d’équipage font une découverte sans précédent : la toute première preuve d’une vie extraterrestre sur la très peu accueillante planète Mars. À peine ont-ils le temps d’étudier leurs premières investigations qu’ils doivent faire face à des conséquences inopinées ! La forme de vie, soi-disant primitive, se révèlera bien plus intelligente et évoluée qu’elle ne le laissait paraître…
Avec Life — Origine Inconnue, Daniel Espinosa se retrouve une nouvelle fois en position de force sur l’échiquier mondial en affolant nos sécrétions d’adrénaline. Considéré par beaucoup comme une valeur montante du 7e Art (avec des œuvres comme Enfant 44, Easy Money ou encore Sécurité Rapprochée), le talentueux cinéaste suédois renoue avec son genre de prédilection, le thriller, mais cette fois-ci saupoudrée de science-fiction ! En surfant sur la vague déferlante de Gravity et autre Interstellar, il prend toutefois ses pairs à contre-courant en jouant la carte de l’originalité, et ce, tout en puissant son inspiration dans la saga cinématographique ultime référence du genre.
Ce dernier prend en effet un malin plaisir à brouiller les pistes dans un labyrinthe scénaristique dont il est le seul à connaître le dénouement ! Et pour servir son récit ô combien haletant, il nous sert un univers de science-fiction tant imité et, ici, particulièrement bien reconstitué, son esthétisme exacerbé de l’image, et le tout porté par une interprétation irréprochable de Jake Gyllenhaal et Rebecca Ferguson. Crises d’angoisse, rebondissements, incompréhensions et errances constituent le rythme endiablé de ce film palpitant et résolument pessimiste.
Origine : USA
Date de sortie : 30 août 2017
Réalisateur : Daniel Espinosa
Distribution : Jake Gyllenhaal, Ryan Reynolds, Rebecca Ferguson, Ariyon Bakare, Hiroyuki Sanada, Olga Dihovichnaya, Hiu Woong-Sin, Camiel Warren-Taylor...
Genre : Thriller de science-fiction
Durée : 1 heure 44 minutes
Les points forts des DVD, Blu-ray & 4K : Pas de bonus annoncé !
La Belle et la Bête
Une adaptation à l'eau de rose !
Comme son titre l’indique, La Belle et la Bête revisite, et toujours à la sauce Disney, le célèbre conte de fées immortalisé en 1946 par Jean Cocteau et remis au goût du jour récemment par Christophe Gans. Cette nouvelle mouture reste très fidèle à la première version animée de Disney et le scénario ne réserve aucune surprise.
Il était une fois un prince égoïste et narcissique qui refusa l’hospitalité à une vieille miséreuse, ne soupçonnant pas qu’il s’agissait d’une fée, et celle-ci lui fit payer ses nombreux écarts de conduite en le transformant en une bête aussi imposante que repoussante. Pour briser la malédiction, l’envoûté devra trouver le véritable amour, ce qui semble singulièrement compromis. Or, non loin de là vit une charmante demoiselle répondant au doux nom de Belle (Emma Watson) qui occupe ses journées à prendre soin de son père et à profiter pleinement des petits plaisirs de la vie. Passionnée de lecture et particulièrement mûre pour son âge, elle repousse sans cesse les avances de Gaston (Luke Evans), un Don Juan à la petite semaine, se refusant à n’être qu’une conquête de plus à son tableau de chasse. Mais voilà que son père (Kevin Kline) s’égare dans la forêt et se réfugie dans le château de la Bête (Dan Stevens), qui le fait prisonnier. Belle se sacrifiera alors pour libérer son père en acceptant de vivre auprès de ce prince déchu qui, malgré son apparence terrifiante, finira par fondre la carapace et ouvrir son cœur…
Depuis quelques années, les studios Walt Disney nous concoctent de nouvelles adaptations ultramodernes des célèbres contes qui ont bercé l’enfance de tout un chacun, permettant ainsi de prolonger leur vie. Et, après un détour pour le moins original dans l’univers de la Belle au Bois Dormant avec Maléfique ou une revisite quelque peu décalée de Cendrillon, c’est au tour de La Belle et la Bête d’être remis au goût du jour. Et, au final, le résultat obtenu est divertissant : Bill Condon est parvenu à donner un petit coup de lifting à cette histoire maintes fois revue sur le grand et petit écran, et ce, en captant l’essence même de cette histoire éternelle. Le soin tout particulier apporté non seulement aux portraits des personnages principaux, mais aussi secondaires, fait de cette œuvre une production à part. Par son thème universel, La Belle et la Bête continue de surprendre, parce qu’elle ne ressemble à aucune autre. On regrette toutefois que Bill Condon ne se soit pas un peu plus inspiré de la version de Cocteau…
Origine : USA
Date de sortie : 30 juillet 2017
Réalisateur : Bill Condon
Distribution : Emma Watson, Dan Stevens, Luke Evans, Kevin Kline, Josh Gad, Ewan McGregor, Emma Thompson, Audra McDonald...
Genre : Comédie romantique, musicale et fantastique
Durée : 2 heures 09 minutes
Les points forts des DVD & Blu-ray :
3 mini-reportages :
– « Les répétitions enchantées »
– « Le conte réinventé »
- « Les femmes de la Belle et la Bête »
Making of de 4 séquences musicales :
– « Belle »
– « Gaston »
– « C’est la fête »
– « Histoire éternelle »
Présentation de la chanson « Jours enchantés » version longue par Bill Condon
8 scènes coupées présentées par Bill Condon :
– « Gaston courtise Belle »
- « Pain et confiture pour Agathe »
– « L’assaut »
– « Lumière embrasse Le Fou »
– « Monsieur Toilette »
– « Big Ben sauve Lumière »
– « Traiter les dames »
- « Le Fou et Monsieur Toilette réunis »
3 reportages musicaux :
– L’interview de Céline Dion
– Clip vidéo de la chanson « Beauty and the Beast » par Ariana Grande et John Legend
– Making of du clip vidéo
– Commentaires audio du réalisateur Jon Favreau.
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